Euro 2016 - Espagne-République tchèque : Piqué met fin à la sieste espagnole

Un, dos, tres ? Pourquoi faire ?
Un, dos, tres ? Pourquoi faire ? © NICOLAS TUCAT / AFP
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AU P'TIT TROT - Après leur chute brutale il y a deux ans au Brésil, les Espagnols ont mis du temps avant de se remettre en selle lundi, à Toulouse, face à la République tchèque (1-0). 

Oubliée, l’élimination prématurée de la Roja au Mondial 2014. Oublié - dans une moindre mesure - le scandale sexuel qui touche la sélection, et plus particulièrement son gardien David de Gea. À Toulouse, face à la République tchèque, l'Espagne a démarré son Euro par une victoire (1-0). La Roja s'est longtemps cassée les dents sur la défense tchèque, avec parfois un rythme un peu trop pépère. Mais les double tenants du titre sont finalement parvenus à se sortir du guêpier en fin de match. Grâce à ce succès, les voilà donc en tête du groupe D avec la Croatie. Revivez notre notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d'affichage

ESPAGNE 1-0 RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (Au Stadium de Toulouse)

  • But de Pique (87e)

1. Piqué, la piqûre d'orgueil. Il était temps... Après un match souvent ennuyeux, Mister Waka Waka a pris les devants pour réveiller tout le monde. À la réception d'un centre du toujours aussi classe Iniesta, Piqué a trompé Cech pour la première fois de la soirée. Et la seule.

2. Zzzzzz... Comme d'habitude, l'Espagne a ronronné en première mi-temps. Les Tchèques, qui ont essayé d'attaquer dans les cinq premières minutes, sont eux vite rentrés dans le rang. Pour tout dire, la meilleure occasion de la première mi-temps, c'est un tacle à la gorge de Morata... à l'arbitre assistant, qui n'avait rien demandé (10e). Álvaro, un conseil pour la prochaine fois : le mec en noir avec un drapeau, c'est pas un adversaire !

3. À l'usure. Bon c'est vrai, les joueurs de Vicente del Bosque sont revenus des vestiaires avec de bien meilleures intentions. Il faut dire que la République tchèque y a mis du sien. Roman Hubnik, en taclant, a même failli tromper Cech (46e). Tiens, encore un conseil pour le prochain match : Roman, le mec avec un casque, c'est ton gardien ! Et il a même été bon.

4. Info : les Tchèques savent aussi attaquer. En face, la République tchèque n'a pas été si ridicule. Concentrés en défense, les partenaires de Rosicky - qui a plus joué dans ce match que dans toute sa saison avec Arsenal - ont joué les coups à fond quand ils en ont l'occasion. Autant dire rarement. Sur un corner vite joué, Gebre Selassie a failli nous réveiller en déviant de la tête vers Kaderabek.... Mais Fabregas avait mis sa cape de super-sauveur pour se jeter sur la ligne et éviter le pire aux siens (65e).

5. De Gea, imperturbable. Jusqu'au bout, les Espagnols ont tremblé, avec un enchaînement contrôle-volée bien senti par Darida, dans le temps additionnel (92e). Mais de Gea a prouvé qu'il n'était pas perturbé par le scandale qui a fleuri dans la presse depuis vendredi. Accusé par une femme d'avoir organisé en 2012 une soirée où elle aurait été contrainte d'avoir des relations sexuelles avec des footballeurs, le gardien de Man U a assuré le minimum. "San" Iker, recordman des apparitions avec la sélection (167 à ce jour), devra s'y habituer.