Belgique-Irlande : les Belges retrouvent la frite !

Lukaku, contre vents et marées.
Lukaku, contre vents et marées. © EMMANUEL DUNAND / AFP
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BOL D’EIRE - Après une entrée en matière décevante face à l’Italie, les Belges ont parfaitement réagi en battant l’Irlande (3-0), samedi à Bordeaux.

"Nous avons grillé notre joker : désormais c'est gagner ou mourir". Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots avait bien résumé la situation des Diables Rouges, à l’heure d’affronter l’Irlande, samedi à Bordeaux, dans le groupe E. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son appel a été entendu. Les Belges ont déroulé face à une Irlande bien faiblarde (3-0). Lukaku s'est offert un doublé. Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d’affichage

BELGIQUE 2-0 IRLANDE (À Bordeaux)

  • But de Lukaku (48e)
  • But de Witsel (61e)
  • But de Lukaku (70e)

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1. Lukaku, de l'ombre à la lumière. Lukaku, en première période, c'est zéro ballon touché dans la surface. Sur sa première touche de balle en seconde, le golgoth belge, bien servi par un De Bruyne décidément en jambes, fait trembler les filets pour la première fois du match (48e). Certes, de l'extérieur de la surface. Mais après tout, ça n'a pas d'importance.

D'autant que sur son tout premier ballon dans la surface, Lukaku ne s'est pas loupé non plus (70e). 2 tirs, 2 buts, c'est propre. Le travail d'Eden Hazard sur le côté droit, qui se permet même un grand pont sur l'arbitre assistant, l'est tout autant. Lukaku, hué lors de sa sortie face à l'Italie, s'offre même une ovation au moment de son remplacement. La routourne a tourné.

2. Hazard, bien mieux que rien. Certes, l'ancien Lillois n’a toujours pas marqué avec son pays en tournoi majeur : 548 minutes, c'est long. Son raté, face au but (21e), n'a rien arrangé à l'affaire. Sauf qu'Hazard a été, comme à peu près tous les Belges, bien meilleur que lors du premier match. Et sa passe décisive sur le troisième but est remarquable. Allez, Eden, un but et on oublie tout.

3. Un succès bien construit. L'ouverture du score a en tout cas permis aux Belges de pousser un grand ouf de soulagement. Décomplexés, les Diables Rouges sont une toute autre équipe, il n'y a aucun doute là-dessus. Witsel, pas gêné par sa touffe de cheveu (6 sur l'échelle Fellaini), s'est même permis de marquer de la tête (61e)... après 28 passes, un record dans cet Euro.

4. La *fameuse* pression belge. Conformément à ce qu'on pouvait attendre, les Belges ont pilonné la défense irlandaise dès les premières minutes. Yannick Ferreira Carrasco a même cru marquer, en reprenant de la tête sa propre frappe, repoussée sur la transversale. Les filets tremblent, le public se lève. Le drapeau de l'arbitre assistant aussi. Bien vu. 

5. Droit au but. Un coup d’œil à la compo belge suffisait pour connaitre leurs intentions : les Diables Rouges étaient venus pour marquer. Marc Wilmots a en effet choisi d’aligner Yannick Carrasco et Moussa Dembélé aux côtés de Kevin De Bruyne (une passe décisive) et Eden Hazard (une passe décisive, bis), en lieu et place de Marouane Fellaini et Radja Nainggolan. Même en défense, Laurent Ciman cédait sa place d'arrière droit à Thomas Meunier (une passe décisive, ter), considéré comme beaucoup plus offensif. En pointe, Romelu Lukaku a parfaitement fait oublier son loupé face à l’Italie. Critiqué pour son coaching, Wilmots a fait taire les critiques d'un coup d'un seul. La Belgique est lancée.