Euro 2016 : enfant, Laurent Koscielny était surnommé "la petite rapiette"

Laurent Koscielny, 1280x640
Laurent Koscielny a grandi à Tulle, en Corrèze. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
  • Copié
VDM , modifié à
Petit, le défenseur central des Bleus Laurent Koscielny était loin d'être le plus doué. Et pourtant...

La vie de footballeur de Laurent Koscielny commence sur la pelouse du club de Tulle FC. A cinq jours du huitième de finale des Bleus, le journal Le Parisien est revenu sur les traces du défenseur central tricolore. Et ce qui frappe surtout, c'est qu'il n’impressionnait personne. A l'époque du moins. 

Plus obstiné que surdoué. "Cela peut surprendre, mais personne ici ne s'attendait à sa réussite", lâche d'emblée Robert Novais, le président du club de football de Tulle. "Au début, il n'était vraiment pas au-dessus du lot", abonde Johan Boudrie, ancien coéquipier de Koscielny.

Il ne brille pas mais s'accroche. "Il jouait surtout derrière", raconte son premier entraîneur Manuel Chapapria. "Il était gros comme un haricot mais il était vif et il commençait à tacler alors que c'était interdit chez les poussins". Ce coach se rappelle de l'abnégation de Koscielny. "Il écoutait tout ce que je lui disais. Dès qu'on le grondait pour quelque chose, il baissait la tête et il ne répondait jamais". 

Un garçon très ambitieux. Dur sur l'homme et toujours prompt à se relever. Des qualités qui valent à Laurent Koscielny un petit surnom. "Entre nous, on l'appelait 'la petite rapiette' (lézard, ndlr)", confie Mathieu Fanthou, un autre de ses coéquipiers. "Ce qui m'a frappé, avec le recul, c'est que déjà à cet âge-là, il savait qu'il voulait atteindre le meilleur niveau possible pour lui". Pari réussi pour Koscielny qui quittera rapidement Tulle pour Brive, puis Limoges, Tours... et Arsenal.