Euro 2016 : après leur victoire contre l'Angleterre, les Islandais n'ont pas peur de la France

Ragnar Sigurdsson à l'Euro 2016 (1280 x 640) PAUL ELLIS / AFP
Ragnar Sigurdsson, sûr des forces islandaises © PAUL ELLIS / AFP
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A.M. , modifié à
MÊME PAS PEUR - En pleine confiance après son huitième de finale, l'Islande compte bien rééditer ce genre de performance contre les Bleus, en quarts. En tout cas, elle y croit.

Ils ont surpris tout le monde, sauf eux-mêmes. En gagnant contre l’Angleterre lundi (2-1) en huitièmes de finale de l'Euro 2016, l'Islande a montré qu'elle n'était pas là par hasard, qu'elle avait confiance en son niveau. A tel point que les Vikings n'ont pas peur de voir plus loin dans la compétition. Et l'équipe de France, que les Islandais rencontreront en quarts, ne les impressionne pas outre mesure.

"Une bonne équipe." Auteur d'un match exceptionnel, le défenseur-buteur Ragnar Sigurdsson n'a pas mis longtemps à se projeter sur les quarts de finale contre la France. Une sélection qu'il juge certes solide, mais loin d'être un obstacle insurmontable. "C'est une bonne équipe, assez similaire à l'Angleterre", a-t-il déclaré en conférence de presse, pas impressionné. "Ce quart pourrait ressembler au match de ce soir", a-t-il ajouté, sûr de ses forces.

La confiance. Pour Sigurdsson, pas question de viser le nul ou le hold-up contre la France, dimanche. Non, non, les Islandais ont bien l'intention de nous refaire le coup du Brexit. "Il faudra que nous soyons un peu plus dominants, que nous soyons plus efficaces en attaque, dans nos transmissions", a analysé le défenseur central.

Et pour définitivement nous mettre la pression, il a ajouté que l'Islande "aurait dû battre les Anglais sur un score plus large." Tout simplement. 

"Encore plus grand." Heureusement pour notre fierté, il y en a un qui accorde un peu plus de crédit à la France. Il s'agit du co-sélectionneur suédois de l'Islande, Lars Lagerbäck. "Contre la France pour moi c'est encore plus grand (que contre l'Angleterre), parce que c'est un quart de finale mais aussi parce que c'est le pays hôte, à Paris une ville que j'aime beaucoup", a-t-il avoué. "Je suis peut-être le seul à penser ça dans l'équipe, mais la France c'est encore plus énorme que l'Angleterre", a-t-il ajouté, un peu plus prudent que ses joueurs.