Espagne, Italie : les géants sont là

© Montage REUTERS
  • Copié
, modifié à
EURO - Les deux derniers champions du monde sont au rendez-vous des quarts de finale.

Celui qui a bien mérité sa douche* : Et si Cesc Fabgregas était devenu un "super sub", un "super remplaçant" ? Buteur face à l'Irlande après être entré à la 74e minute, le joueur du Barça (déjà rodé au banc cette saison...) a fait cette fois son apparition une minute plus tôt, contre la Croatie (1-0). Mais il est encore à l'origine d'un but, du seul but de la rencontre. C'est sur une merveille de louche que l'ancien Gunner a trouvé Andres Iniesta à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Son coéquipier chez les Blaugrana, parti à la limite du hors-jeu, a alors contrôlé le cuir de la poitrine avant de remettre au centre, dans un tempo parfait, à Jesus Navas. But. Victoire. Qualification. Et première place devant l'Italie.

Jesus Navas offre la victoire à l'Espagne :

L'atout charme : Le commentateur de TF1, Christian Jeanpierre, a dit un jour du buteur du jour, Jesus Navas, qu'il avait des yeux de loup. C'est vrai que le joueur andalou a des arguments à faire valoir en matière d'iris. Mais le milieu du FC Séville n'a pas seulement des yeux étonnants, il a aussi une histoire peu commune. En effet, pendant très longtemps, il a souffert de crises d'angoisse dues à l'éloignement, ce qui l'a longtemps empêché de jouer avec la sélection. Mais, cette fois, le sémillant Sévillan a réussi à s'éloigner de son Andalousie natale pour rejoindre la Pologne. Et la Roja peut s'en réjouir...

Jesus Navas (930x620)

© REUTERS

Le Caliméro : Deux minutes avant le but espagnol, la Croatie aurait pu bénéficier d'un penalty pour une faute de Sergios Busquets sur Vedran Corluka, victime d'une prise de judo dans la surface de réparation. Michel Platini avait pourtant dit quelques heures plus tôt être très satisfait du fonctionnement avec cinq arbitres, avec un placé derrière chaque surface de réparation. Mais il faut croire que les directeurs de jeu n'ont pas trop envie d'en accorder, des penalties. Il n'y en a eu toujours qu'un seul de sifflé pendant la compétition. C'était pour la Grèce lors du match d'ouverture. Et il avait été manqué.

Le geste technique : Si l'Espagne a finalement terminé première de son groupe, elle le doit en grande partie à son gardien, Iker Casillas, une fois de plus exceptionnel. Il s'est notamment distingué sur une splendide parade réflexe sur une tête d'Ivan Rakitic au deuxième poteau.

Casillas, la parade (930x620)

© REUTERS

L'action Playstation : Il avait un quart d'heure pour se faire remarquer, face à l'Irlande, lundi soir (2-0). Mario Balotelli, remplaçant au profit d'Antonio Di Natale au coup d'envoi, l'a fait. Mais, cette fois, avec un ballon dans les pieds. Su un corner venu de la droite, l'attaquant de l'Italie a inscrit l'un des buts de cet Euro en reprenant le cuir de manière acrobatique malgré le tirage de maillot de John O'Shea.

Balotelli inscrit le but du 2-0 pour l'Italie :

La pensée du jour : On ne la connaîtra pas. Quelques secondes après avoir inscrit son but, "Super Mario" a voulu accompagner la parole au geste. Mais son coéquipier, le défenseur de la Juventus Turin, Leonardo Bonucci, a bien flairer l'affaire et a rapidement mis sa main gauche sur la bouche de Balotelli, qui, à n'en pas douter, allait prononcer quelques mots doux en direction des médias, ou peut-être de son entraîneur, qui l'avait mis sur le banc. L'Italie a failli avoir son "affaire Nasri".

Balotelli avec Bonucci (930x620)

© REUTERS

*>>Retrouvez la "bible" d'Europe1.fr en short