Tour de France : revivez la 4e étape entre La Baule et Sarzeau

gaviria tour de france
© Marco BERTORELLO / AFP
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Les coureurs du Tour de France avaient rendez-vous en Bretagne mardi pour l’arrivée de la 4ème étape. A Sarzeau, après 195 km de plat, les sprinteurs ont eu la parole. Et comme lors du premier jour de course, c'est le Colombien Fernando Gaviria qui l'a emporté. 

Une longue échappée et un sprint pour finir… Voilà à quoi la quatrième étape du Tour de France, disputée mardi entre La Baule et Sarzeau, dans le Morbihan, a sans surprise ressemblé. Car le profil dessiné par les organisateurs se prêtait à un tel scénario : 195 kilomètres de plat, avec seulement une petite bosse à 60 kilomètres de l’arrivée. Au lendemain d’un contre-la-montre par équipes qui a rebattu les cartes, les sprinteurs n'ont pas laissé passer l’occasion de briller à nouveau, même si les quatre échappés du jour, repris à 1,5 kilomètre de la ligne, ont lutté jusqu'au bout. C'est donc le Colombien Fernando Gaviria qui l'emporte, devant l'Allemand André Greipel et le Slovaque Peter Sagan. En jaune grâce à la victoire de BMC la veille, le Belge Greg Van Avermaet reste leader. 

Les infos à retenir

  • L’étape, longue de 195 kilomètres, emmenait les coureurs de La Baule à Sarzeau. Elle s'est sans surprise jouée au sprint
  • Le Colombien Fernando Gaviria l'emporte devant l'Allemand André Greipel et le Slovaque Peter Sagan
  • Les quatre échappés du jour ont été remarquables d'abnégation. ils n'ont été repris qu'à 1,5 kilomètre de l'arrivée
  • Le classement général est inchangé. Le Belge Greg Van Avermaet reste en jaune.

Le point à l'arrivée. La victoire pour Fernando Gaviria ! Le Colombien est bien le sprinteur le plus fort de ce début de Tour de France. Malgré l'effort d'André Greipel et celui, plus tardif, de Peter Sagan, c'est bien Fernando Gaviria qui s'impose d'une demi-roue d'avance sur ses deux rivaux. C'est sa deuxième victoire dans ce Tour, après la première étape. Et peut-être l'émergence d'un nouveau géant du sprint. 

Le point à deux kilomètres de l'arrivée. C'est fini pour l'échappée. La parole est aux sprinteurs !

Le point à 5 kilomètres de l'arrivée. Encore 40 secondes d'avance. Malgré tous leurs efforts, les quatre hommes de tête peinent à rivaliser avec l'allure du peloton. Dans un final où les lignes droites sont légion, l'écart fond sensiblement. Le sort des fuyards semblent scellé. 

Le point à 10 kilomètres de l'arrivée. Ça va être chaud jusqu'au bout. L'écart se réduit, mais bien lentement. A 10 kilomètres de l'arrivée, les quatre hommes de tête comptent encore près d'une minute d'avance. Ce sera compliqué, mais l'effort est louable. Et cela donne à cette fin d'étape dans l'ensemble bien ennuyeuse un suspense salutaire. 

Le point à 15 kilomètres de l'arrivée. Les échappés résistent ! Les quatre hommes de tête sont remarquables d'abnégation. Clairement, ils croient à la victoire et donnent tout. Du coup, le peloton peine à se rapprocher et descend péniblement sous les deux minutes d'écart. 

Le point à 25 kilomètres de l'arrivée. L'écart se stabilise. Les kilomètres passent, et l'avance des quatre hommes de tête reste aux alentours de 2'50''. S'il est encore trop tôt pour parler de victoire d'étape, les échappés eux, semblent y croire. Ils ne relâchent pas leur effort. 

Le point à 35 kilomètres de l'arrivée. Les échappés roulent fort. Les quatre hommes de tête donnent tout ce qu'ils ont pour tenter de créer la surprise. Galvanisés par leur avance qui a de nouveau accru après la petite chute, ils comptent désormais près de trois minutes d'avance. Mais le peloton s'est à nouveau organisé. Cela s'annonce donc tout de même compliqué pour la victoire d'étape.

- Les quatre hommes en tête :
Jérôme Cousin (FRA/Direct Energie)
Anthony Perez (FRA/Cofidis)
Dimitri Claeys (BEL/Cofidis)
Guillaume Van Keirsbulck (BEL/Wanty-Groupe Gobert)

Le point à 45 kilomètres de l'arrivée. Une chute permet aux échappés de respirer. Une chute sans gravité, et ne concernant aucun leader, survenue au milieu du peloton, coupe ce dernier en deux parties. Résultats, le rythme baisse, et les échappés peuvent prendre du champ. Ils comptent désormais 2'10'' d'avance. 

Le point à 55 kilomètres de l'arrivée. Une montée qui ne change rien. Les échappés d'abord, le peloton ensuite, ont grimpé la seule difficulté du jour, la Côte de Saint-Jean-la-Poterie, classé en quatrième catégorie. Une courte ascension qui n'a rien changé. Les quatre hommes de tête voient encore et toujours leur avance fondre, avec désormais environ 1'30'' d'avance. 

Le point à 75 kilomètres de l'arrivée. Plus que deux minutes d'avance pour l'échappée. C'est un signe qui ne trompe pas : le peloton est beaucoup plus étiré depuis quelques kilomètres, preuve que le rythme s'est accéléré. Conséquence directe : l'avance des hommes de tête fond. Ils ne compte plus que 2 minutes d'avance. 

Le point à 95 kilomètres de l'arrivée. Le sprint intermédiaire pour Gaviria. Le sprint intermédiaire a eu le mérite de faire bouger le peloton. Et c'est le Colombien Fernando Gaviria, sérieux postulant à la victoire d'étape, qui a réglé le sprint du peloton, devant l'Allemand André Greipel et le Slovaque Peter Sagan, qui conserve la tête du classement par points. Cette accélération a encore fait fondre, sensiblement cette fois, l'écart avec les échappés. Les quatre hommes de tête ne comptent plus que 3'30'' d'avance.

Le point à 105 kilomètres. L'écart tombe sous les six minutes. Lentement mais sûrement, l'écart se réduit entre les échappés et le peloton, qui a accéléré l'allure. Sous l'impulsion notamment des Groupama-FDJ d'Arnaud Démare, l'intervalle est tombée sous les six minutes. 

Le point à 115 kilomètres de l'arrivée. Incident technique peu banal pour Cavendish. Le coureur britannique a connu des soucis avec son émetteur pendant la course. Le sprinteur aux 29 victoires sur le Tour s'est rapproché de la voiture de son directeur sportif pour remettre en place le petit boîtier qui lui permet de communiquer avec son équipe. Mais l'émetteur a fini par tomber sur la route et a terminé sa course dans le fossé. Cavendish a dû mettre pied à terre pour le récupérer. Rien a signaler du côté de la course, où les échappés conservent leur 7 minutes d'avance. 

Le point à 140 kilomètres de l'arrivée. Pour la sieste, c'est le bon moment. Première semaine du Tour oblige, on assiste à une étape de plaine typique de début de compétition. Une échappée précoce, un écart qui grandit, un peloton qui gère. Du coup, il ne se passe pas grand-chose, les hommes de tête ne dépassant pas les 7'30'' d'avance. Pour la suite, le scénario risque bien de ressembler à ceci : les équipes de sprinteurs se mettent en branle, les échappés sont repris, et les sprinteurs s'expliquent. 

Le point à 160 kilomètres de l'arrivée. 7'30'' d'avance pour les échappés, les équipes des favoris gèrent. L'écart continue d'augmenter, mais beaucoup plus lentement. Les BMC du maillot jaune Greg Van Avermaet se sont portés en tête du peloton, devant les Sky de Chris Froome et les Movistar du Colombien Nairo Quintana. Tout ce beau monde se contente de contrôler, en attendant que les équipes de sprinteurs se mettent en branle. 

Le point à 170 kilomètres de l'arrivée. L'écart se stabilise. Après avoir, dans une grande décontraction, laisser les hommes de tête s'envoler, le peloton a enfin début sa course. Résultat, l'écart, après avoir augmenté sans discontinuer, se stabilise autour des six minutes.

Le point à 180 kilomètres de l'arrivée. Déjà trois minutes d'avance pour les fuyards. Le peloton est très calme. Du coup, les quatre hommes en tête s'envolent et comptent, après dix kilomètres de cours, déjà trois minutes d'avance.

Le point au départ. C’est parti pour cette quatrième étape ! Avec un peu de retard, en raison d’une chute juste avant le départ réel, les coureurs ont officiellement entamé leur course du jour. Et d’emblée, une échappée de quatre coureurs se forment avec, ironie du sort en cette journée de demi-finale de Coupe du monde France-Belgique, deux Belges et deux Français.

Le point avant le départ. En cas d’arrivée au sprint, le classement général ne devrait pas évoluer de manière significative. En revanche, le classement de la montagne devrait (très) légèrement se décanter. Car l’étape n’est pas totalement plate. A 60 kilomètres de l’arrivée, un côte de 4ème catégorie (la Côte de Saint-Jean-la-Poterie) viendra pimenter légèrement la course. Un point sera donc distribué.

Le jour de Démare ? Troisième de la deuxième étape, Arnaud Démare rêve tout haut d’une victoire à Sarzeau. Mais la concurrence est rude parmi les sprinteurs. Le Français devra notamment se méfier de la nouvelle petite colombienne, Fernando Gaviria, mais aussi de l’Allemand Marcel Kitell ou encore du Norvégien Alexander Kristoff.

Place à la Bretagne. A noter que le peloton fera son entrée en Bretagne, où il restera deux jours de plus, jusqu’à l’arrivée très attendue à Mûr-de-Bretagne, jeudi lors de la sixième étape.

Le point sur les classements.

Le général : 

1. Greg Van Avermaet (NED/BMC)
2. Tejay Van Garderen (USA/BMC) m.t.
3. Geraint Thomas (GBR/SKY) à 3''
4. Philippe Gilbert (BEL/QST) à 5''
5. Bob Jungels (NED/QST) à 7''
6. Julian Alaphilippe (FRA/QST) à 7''
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18. Chris Froome (GBR/SKY) à 55''
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25. Romain Bardet (FRA/AGR) à 1'15''

Maillot vert : Peter Sagan (SVQ)
Maillot à pois : Dion Smith (AUS)
Maillot blanc : Sören Kragh Andersen (DAN)