En cas de dérapage, "un coup de boule, je te tuerai" : l'entraîneur de Tottenham prévient Serge Aurier

Serge Aurier est prévenu.
Serge Aurier est prévenu. © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
  • Copié
avec AFP
Mauricio Pochettino, nouvel entraîneur de Serge Aurier à Tottenham, a prévenu l'ancien latéral du PSG : au moindre dérapage "je te tuerai, un coup de boule".

"Un coup de boule" au moindre écart de conduite : l'entraîneur de Tottenham Mauricio Pochettino a prévenu son nouveau défenseur, Serge Aurier, connu pour ses dérapages au PSG, qu'il n'aurait aucune indulgence à son égard, rapportent vendredi les journaux britanniques. "Je lui ai dit 'je te tuerai', un coup de boule", a raconté l'entraîneur, dans des termes virulents, cité par la presse.

Multiples dérapages à Paris. Transféré au dernier jour du mercato du PSG à Tottenham, pour un montant estimé à 25 millions d'euros, le latéral ivoirien, 24 ans, a laissé le souvenir d'un enfant terrible dans la capitale française, entre insultes homophobes lâchées sur son ancien entraîneur Laurent Blanc sur le réseau social Periscope, et condamnation à deux mois de prison ferme pour violences après une altercation avec la police fin mai 2016. Il a fait appel.

Discussion entre hommes. Jeudi, Pochettino, réputé dur sur la discipline, avait eu également des mots plus mesurés, sur le joueur et sa réputation, au centre d'entraînement du club.  "J'ai parlé avec lui, bien sûr, de différentes choses. Mais je suis quelqu'un qui aime passer à autre chose", a-t-il dit. "C'était positif. Nous avons longuement parlé. Il sait très bien qui nous sommes, ce que nous attendons de lui et l'importance que nous accordons à l'attitude dans l'équipe, pas seulement pour lui, mais pour tout joueur", a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas été respecté" à Paris. Deux jours plus tôt, Serge Aurier s'était exprimé sur son départ du PSG, affirmant être parti car il n'a pas "été respecté" à sa "juste valeur" par la presse, qui a selon lui préféré "s'attarder sur ce qui s'est passé en dehors des stades", c'est-à-dire ses écarts. "J'ai eu une affaire avec la police qui a été amplifiée par la presse européenne. Normalement, quand une affaire dure un an ou plus, on tourne la page. Mais dans mon cas, il y a eu trop de tapage", a déploré le défenseur.