Dopage: un médecin britannique a prescrit des produits interdits à 150 sportifs

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C.C. avec agences , modifié à
VIDÉO - L'information est révélée par le Sunday Times, hebdomadaire britannique, à l'origine de la révélation de plusieurs affaires de dopage touchant l'athlétisme.

Cent cinquante sportifs de haut niveau, dont des footballeurs de Premier League, se sont fait prescrire des produits interdits améliorant les performances par un médecin britannique, affirme le Sunday Times.

Des joueurs d'Arsenal, Chelseau et des cyclistes. L'hebdomadaire britannique, à l'origine de la révélation de plusieurs affaires de dopage touchant l'athlétisme au cours de l'année écoulée, affirme que Mark Bonar, médecin âgé de 38 ans installé à Londres, fait l'objet de soupçons depuis deux ans. Filmé à son insu, Bonar affirme aux journalistes du Sunday Times avoir eu un réseau de "clients secrets", qui se serait constitué grâce au bouche-à-oreille, parmi lesquels figuraient des joueurs d'Arsenal, Chelsea et Leicester City.

The doctor who claimed he prescribed performance enhancing dru...

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Posted by The Times and The Sunday Times on Saturday, April 2, 2016

Il a traité plus de 150 sportifs britanniques et étrangers. On entend également le spécialiste de la lutte contre le vieillissement assurer qu'il a travaillé avec des cyclistes britanniques ayant couru le Tour de France, des joueurs de tennis, ainsi qu'un boxeur britannique, un joueur de cricket anglais et des champions d'arts martiaux. "Au cours des six dernières années, il a traité plus de 150 sportifs britanniques et étrangers avec des substances interdites telles que l'EPO, des stéroïdes et de l'hormone de croissance, et l'amélioration des performances sportives a été phénoménale", écrit le Sunday Times.

Pour l'instant, cette vidéo pour seule preuve. Le journal n'avance toutefois aucun nom et souligne le fait qu'il n'a pas de preuve que Bonar a effectivement collaboré avec ces sportifs, outre le témoignage en caméra cachée du médecin. Aucun élément ne permet non plus d'affirmer que les clubs en question étaient au courant des liens présumés entre Bonar et certains de leurs joueurs, ou des substances auxquelles ils auraient eu recours. Le ministre britannique des Sports, John Whittingdale, a rapidement réagi dans un communiqué, dans lequel il s'est dit "choqué et très préoccupé" par ces allégations et a demandé l'ouverture immédiate d'une enquête indépendante.