Dopage : l'entraîneur de Mo Farah, mis en cause par l'Usada, se défend

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Alberto Salazar dément toutes les accusations de dopage de ses athlètes dans un mail © ADRIAN DENNIS / AFP
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avec AFP
"Les succès de mes athlètes sont dus à un travail acharné et à leur dévouement", a martelé Alberto Salazar après la publication dans la presse de nouveaux extraits de rapports de l'Usada.

L'Américain Alberto Salazar, entraîneur de la star de l'athlétisme britannique Mo Farah, a balayé dans la presse les accusations de l'Agence américaine antidopage (Usada) qui, dans un rapport, dénonce ses méthodes controversées.

"Je crois en un sport propre". "Nous n'avons rien à cacher et nous ne cachons rien", a expliqué Salazar dans un courrier électronique adressé au quotidien The Oregonian. "Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, les succès de mes athlètes sont dus à un travail acharné et à leur dévouement", a poursuivi Salazar à la tête d'un groupe d'entraînement baptisé "Oregon Project" et financé par l'équipementier Nike.

"Je crois en un sport propre, dans une approche méthodique et professionnelle de l'entraînement. Oregon Project ne permettra jamais le dopage, tous ses athlètes ont le devoir de respecter le code mondial antidopage de l'AMA et les règles de l'IAAF", a-t-il assuré.

Des "accusations sans preuves". L'ancien marathonien, qui a conduit Farah au doublé 5.000 10.000 mètres aux JO-2012 et 2016, a accusé l'Usada d'avoir formulé des "accusations sans preuves". "J'ai fait plus qu'aucun autre entraîneur pour dissiper les fausses allégations, lorsqu'il n'y a aucune violation. J'ai collaboré pleinement et volontairement avec l'Usada, répondu à toutes les questions sous serment et fourni des milliers de documents", a-t-il assuré. 

Testostérone et L-canitine. Des informations contenues dans le rapport de l'Usada avaient été publiées dans la presse britannique en février et accusaient Salazar d'utiliser de la testostérone et de procéder à des injections de l'acide aminé L-carnitine sur ses athlètes. Farah avait aussitôt balayé ces accusations : "Je suis un athlète propre qui n'a jamais enfreint les règles concernant les substances, les méthodes ou les dosages", avait-il expliqué.

Le New York Times a publié le week-end dernier de nouveaux extraits du rapport de l'Usada dans lequel un ancien membre du groupe d'entraînement dénonce la pression exercée par Salazar pour que ses athlètes aient recours à des substances prohibées ou à des dosages non autorisés. Outre Farah, Salazar entraîne notamment l'Américain Matthew Centrowitz, sacré champion olympique du 1.500 mètres l'été dernier à Rio.