Skrela, père et fils

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Guilhem Garrigues, à Takapuna, en Nouvelle-Zélande
GUILHEM CHEZ LES KIWIS - L'envoyé spécial d'Europe 1 vous fait vivre le Mondial de l'intérieur.

David Skrela est donc parti. Un coup dur pour l’équipe de France. J'ai gardé une image bien précise de cet événement qui a a secoué les Bleus. Mardi après-midi, personne ne sait  encore si David Skrela va quitter ou non l’équipe de France. L’entraînement est ouvert au public ce jour-là. Malgré la pluie, le froid et le vent, une centaine de supporteurs tricolores a fait le déplacement pour encourager les Bleus. Sous un abri de fortune, quelques journalistes trouvent refuge. A leurs côtés, David Skrela.

Incertitude

On sent le joueur un peu triste mais il ne sait toujours pas si l’aventure va s'arrêter. D’un coup, il s’écarte et part un peu plus loin. Son père, Jean-Claude Skrela, ancien sélectionneur de l'équipe de France et actuel directeur technique national de la Fédération française de rugby (FFR) s’approche. La discussion ne dure pas longtemps. Le père tape sur l’épaule du fils. Une tristesse commune est palpable, une image touchante.

Terminée la pression de la compétition. Les prestations sportives de l’ouvreur ne font pas l’unanimité, mais d’un coup, on oublie le sport. C’est simplement une relation entre un père et son fils, une image notable dans un quotidien assez stéréotypé. A ce moment-là, tous les observateurs habitués du XV de France ont compris, la Coupe du monde est terminée pour Skrela.