Après la moustache, les cheveux

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Guilhem Garrigues, à Auckland, en Nouvelle-Zélande
GUILHEM CHEZ LES KIWIS - L'envoyé spécial d'Europe 1 vous fait vivre le Mondial de l'intérieur.

Thierry Dusautoir retient tout. Même les promesses les plus insensées. "Si la France va en demie, je me rase la tête", avait déclaré Marc Lièvremont pendant le stage de préparation, cet été. Samedi après la victoire (19-12) contre les Anglais, le capitaine s’est chargé de lui remettre en mémoire son pari. Le sélectionneur a donc innové, il s’est coupé les cheveux. Pas la boule à zéro, mais la coupe militaire.

Bonne ambiance dans le groupe

"J’ai encore perdu un pari débile", a-t-il lâché dimanche en conférence de presse. "Je peux juste vous dire, pas de piercing, ni de tatouage". Après la moustache, l’encadrement du XV de France continue donc de s’amuser. Les rumeurs se sont vite propagées. Une bonne vieille teinture en blond ? Plus de cheveux du tout ? Pour essayer d’avoir un indice, je lui ai même lancé : "Marc, tu vas ressembler à Laurent Rodriguez (entraineur de Biarritz, chauve avec une moustache). "Pas sûr", m'a t-il répondu avec un large sourire.

Dans tous les cas, ce changement de style d’une semaine sur l’autre prouve la très bonne ambiance qui règne dans l’équipe. La discussion de Wellington et la prise en main du groupe par les joueurs d’expérience ont transformé le groupe. Reste à savoir si les joueurs vont imiter le sélectionneur. On se souvient qu’en 1995, les Français s’étaient tous rasés la tête. Mais... ils s’étaient inclinés en demi-finale contre l'Afrique du Sud.