Mondial : l'Italie ne rate pas son entrée

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BONS DÉBUTS - Les deux équipes ont offert un très beau spectacle, mais c'est la Squadra Azzura qui s'est imposée (2-1).

Dans le groupe le plus relevé de la Coupe du monde, la donne était clair pour les deux équipes : malheur aux vaincus. Et samedi soir, c’est du côté de Londres que l’on sèche ses larmes. Après une très belle entrée en matière, les Three Lions ont en effet cédé face à l’expérience italienne (1-2).

>> Europe1.fr revient sur les faits marquants de ce match :

Rooney désespérément muet… Le duel des deux attaquants étaient attendus. D’autant plus que l’attaquant anglais n'a marqué aucun but en 594 minutes jouées en Coupe du monde. Une inefficacité étonnante pour la star de Manchester United. Qui devra encore patienter avant de trouver le chemin des filets. A son actif, tout de même, une merveille de centre devant le but pour offrir l’égalisation à Sturridge. A son passif : une occasion en or à la 62e, gâchée pour quelques centimètres. Et une deuxième mi-temps jouée à l’envers. Demain sera un autre jour Wayne…

... alors que Super Mario ouvre son compteur. Mario Balotelli, lui, porte sur ses épaules les espoirs de tout un pays. Trop pour un joueur de 23 ans qui dispute son premier mondial ? Pendant 30 minutes, on y a cru. Puis Super Mario a frappé, de loin et très fort, juste au dessus du but. Pour s’échauffer. Une tête trop molle, alors qu’il était idéalement placé ? Pas grave. Un lob génial à la Pauleta sauvé sur sa ligne par un défenseur anglais ? Tant pis. Les grands fauves ne lâchent jamais leur proie, et Balotelli est de cette race des champions. Alors quand Candreva a fait la différence à droite, qui s’est démarqué au second poteau ? Qui a propulsé le ballon de la tête au fond des filets ? Et qui a donc donné la victoire à son équipe ? Super Mario bien sûr !

L'Italie s'impose (2-1) face à l'Angleterre :

L’accident bête. Des joueurs qui se blessent en s’accrochant à un grillage pour célébrer un but, on a déjà vu, et on s’est même bien marré. Mais un kiné… C’est pourtant ce qui s’est passé après l’égalisation de Sturridge. Alors que Gerrard et ses copains se congratulaient, un étrange attroupement s’est formé juste devant le banc anglais. On a cru à un malaise causé par la chaleur étouffante, et c’était plausible. On s’est trompé. Le kiné anglais, emporté par son élan et son excitation, s’est simplement blessé à la jambe et a dû être évacué sur une civière. Promis, on vous donnera des nouvelles quand on en saura plus.

Ce but qui n’en est pas un. On jouait seulement la 4e minute de jeu, mais Raheem Shaquille Sterling était déjà chaud bouillant. Quand le jeune attaquant de Liverpool a déclenché sa frappe à 25 mètres, on a d’abord souri de cet excès de confiance. La fougue de la jeunesse, l’insouciance des premières fois. Puis le ballon est parti comme Usain Bolt - parce que Sterling est d’origine jamaïcaine -  et a fait trembler les filets. Le commentateur a crié "quel but fantastique !". Donc on y a cru, bien sûr. Pas vous ? On appelle ça une illusion d’optique.

Pirlo mon amour. Le football, on l’aime pour des gestes comme ça, réalisés par des joueurs comme lui. On joue la 93e minute de jeu, l’Italie mène 2-1 et obtient un coup franc à 30 mètres. D’aucuns auraient gardé le ballon et joué à la passe à dix. Mais pas Pirlo. Le génial petit milieu de terrain de la Juventus – le premier joueur, dans ce Mondial, à dépasser la barre des 100 passes réussies dans un match - a posé le ballon, pris quelques pas d’élan, et décoché une de ses frappes dont il a le secret. La barre transversale de Joe Hart tremble encore.

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