La France se qualifie sans exceller

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EN UN CLIC - Les Bleus, tenus en échec par l'Equateur (0-0), affronteront le Nigeria lundi en huitièmes de finale.

La pensée du jour* : "L'essentiel est là." Amené à commenter à chaud sur TF1 la performance de l'équipe de France, mercredi, face à l'Equateur, au Maracana de Rio (0-0), le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a préféré retenir l'essentiel, à savoir la qualification pour les huitièmes de finale, assortie de la première place du groupe E. "Quand on ne marque pas, c'est dur de gagner, on a eu suffisamment d'occasions pourtant", a estimé le coach des Bleus. "Même si le gardien fait un bon match, on en a mis sur lui aussi." Les Bleus affronteront lundi le Nigeria pour une place en quarts de finale. "Il y a beaucoup de répondant sur le plan athlétique chez eux. Ils ne sont pas là par hasard. On a cinq jours pour bien se préparer." Et effacer l’inefficacité constatée.

Celui qui a bien mérité sa douche : Si l'Equateur a réussi à tenir le nul, il le doit en grande partie à son gardien, Alexander Dominguez, impeccable de bout en bout (mis à part, si l'on veut chipoter, sur les ballons aériens). Il s'est débord opposé à la frappe de volée de Moussa Sissoko (15e), a détourné en corner une tête de Paul Pogba (38e) a capté en deux temps le tir de Blaise Matuidi (62e), a repoussé des deux poings la frappe de Karim Benzema (83e) puis s'est détendu sur le tir enveloppé de Loïc Rémy (87e). Mais c'est surtout sa parade devant Antoine Griezmann, avec le cuir envoyé sur le poteau gauche, qui a permis au portier de la "Tri" de garder sa cage inviolée (47e). 

Le moment où tout aurait pu basculer : Après une première période sans rythme et sans beaucoup d'occasions de but, le match a pris une toute autre tournure cinq minutes après la reprise. La star de la "Tri", Antonio Valencia, a eu une intervention bien malheureuse sur Lucas Digne. Son pied a glissé sur le ballon et a fini sa course sur le tibia du défenseur parisien. Après avoir étudié la situation - et constaté les marques de crampons - l'arbitre ivoirien Noumandiez Doué a exclu Valencia. Mais cette décision n'a finalement rien changé à la physionomie de la rencontre, "tristounette" de bout en bout.

Le boucher (1) : A l'instar de son coéquipier en club Luis Suarez, Mamadou Sakho va-t-il, lui aussi, avoir droit à une enquête de la part de la Fifa ? Sur le premier corner de la rencontre, le défenseur tricolore a en effet asséné un coup de coude à Oswaldo Minda. L'arbitre ivoirien ne l'a pas vu. Mais ce n'est pas le cas des caméras.

Le boucher (2) : Bis repetita en deuxième période. Olivier Giroud, entré en jeu à la 67e minute, est arrivé sur la pelouse avec plein d'envie. Peut-être même un peu trop. Dès les premiers contacts, l'attaquant d'Arsenal s'est accroché avec les défenseurs équatoriens, jusqu'à ce coup de coude délivré à Gabriel Achilier. Pas joli, joli...

*Voir la "bible" d'Europe1.fr en short

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