L'Argentine a galéré pour écarter la Suisse

Di Maria a délivré l'Argentine.
Di Maria a délivré l'Argentine. © Reuters
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EN UN CLIC - Angel Di Maria a qualifié son équipe en inscrivant le seul but du match (1-0) au bout du bout de la prolongation !

L’Argentine ne pouvait pas se rater. Mais que ce fût compliqué encore une fois... Après une première phase poussive - qu’elle a tout de même achevée avec trois victoires au compteur - la sélection albiceleste partait archi favori face à la Suisse, contre qui elle n’avait jamais perdu en six confrontations. Mais si Lionel Messi était en jambes, Xherdan Shaqiri l’était tout autant. Après 120 minutes de jeu, c'est finalement le premier qui a eu le dernier mot en décalant parfaitement Di Maria, auteur du but de la qualification pour les quarts de finale.

Le "big duel". Xherdan Shaqiri n’a pas fait que des clins d’œil (voir plus bas). Le petit attaquant suisse - qui a les jambes les plus impressionnantes de la compétition - a aussi fait vivre un enfer à l’arrière-garde argentine. Par sa vitesse et ses dribble courts, le petit gaucher a fait nombre de différences. Et régalé le public, qui s’est enflammé après un énième dribble réussi par le génial attaquant du Bayern Munich sur le côté droit. Et si Drmic n’avait pas lamentablement loupé son face à face avec Romero, Shaqiri aurait eu une passe décisive au compteur…

Lionel Messi, auteur de quatre buts avant ce match, avait lui aussi des jambes. Leo a mené le jeu de son équipe avec maestria, mais il pâtit toujours de la fébrilité de ses partenaires offensifs, comme en témoigne les statistiques de Lavezzi à la pause :

Sauveur de la patrie lors de la phase de poules, "la pulga" a tout tenté, comme cette superbe frappe à l’entrée de la surface, mais cette fois sans succès :

Le moment où cela aurait pu basculer. Si l’Argentine a globalement maîtrisé les débats, elle aurait également pu s'en remettre aux tirs aux buts pour continuer (ou pas) sa route. Quelques minutes seulement après l'ouverture du score de Di Maria,  Dzemaili, entré en jeu seulement sept minutes plus tôt, a eu la balle d'égalisation au bout de son crane. Mais sa tête a heurté la base du poteau...

Celui qui a mérité sa douche. Si cette Coupe du monde très offensive fait la part belle aux buteurs, les gardiens ne sont pas en reste. Vous connaissiez Ochoa, M'Bolhi, Navas et Julio Cesar ? Voici désormais Benoglio ! Le gardien suisse a littéralement écoeuré les attaquants de l’Albiceleste, à commencer par Lionel Messi.

Le people. La coupe du monde, c’est lui. Le Brésil, c’est encore lui. Le football ? Toujours lui. Edson Arantes do Nascimento - Pelé, pour les intimes - est une légende vivante au Brésil. Sa présence dans les tribunes d’Argentine-Suisse n’est donc pas passée inaperçue. Les supporters de l’Argentine ne se sont d’ailleurs pas privés d’entonner un chant pour lui : "Maradona es mas grande que Pele". Ça se passe de traduction.

L’atout charme.  Auteur d’un triplé face à la Suisse, Xherdan Shaqiri, très attendu, a marqué les esprits. Alors avant ce match contre l’Argentine, le « Dieu suisse » - comme l’appelle Pep Guardiola au Bayern Munich - était serein. Suffisamment pour lancer des œillades aux téléspectatrices.

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