Le Brésil, terre de Mondial : 1950-2014

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PHOTOS - En 1950, le Brésil accueillait pour la première fois la Coupe du monde. Soixante-quatre ans plus tard, la compétition y revient. Le décor et les acteurs ont changé mais la passion reste intacte.

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1950 : le mythe du Maracana. Le stade, situé à Rio de Janeiro, accueillit la "finale" du Mondial 1950 entre le Brésil et l'Uruguay. Un nombre record de 199.854 spectateurs y assista.

2014 : rénové et modernisé. La capacité du "nouveau" Maracana a été réduite à 78.838 spectateurs. Outre la finale de cette édition 2014, il accueillera un quart de finale, un huitième de finale mais également trois matches du premier tour, alléchants : Espagne-Chili, Belgique-Russie et Équateur-France.

1950 : le "Maracanazo", drame national. 6 juillet 1950 : l'Uruguay bat le Brésil (2-1) grâce à un but d'Alcides Ghiggia. Cette défaite lors du match décisif pour l'attribution du titre mondial (à cette époque, le Mondial était disputé sur deux phases de groupes, NDLR) est vécue au Brésil comme un traumatisme national, connu désormais sous le terme de "Maracanazo".

2014 : Cavani rêve d’un bis repetita. 26 juin 2013 : dans un étrange mimétisme avec le but marqué par Ghiggia en 1950, Edinson Cavani égalise pour l'Uruguay face au Brésil en demi-finales de la dernière Coupe des confédérations (victoire du Brésil 2-1). Si les deux équipes terminent première de leur groupe, elles pourraient se retrouver cette année en finale...

1950 : le deuxième titre mondial de l’Uruguay. Vingt ans après son premier titre, l'Uruguay enlève sa deuxième Coupe du monde. Depuis, la Celeste n'a jamais fait mieux qu'une demi-finale, à trois reprises (en 1954, en 1970 et en  2010).

2014 : l'Uruguay, un sérieux outsider. Les Uruguayens Diego Forlan (en haut à gauche) et Luis Suarez (en bas à droite) espèrent marcher sur les traces de leurs glorieux aînés. Seulement cinquième des qualifications dans la zone Amsud, la Celeste a dû passer par un barrage pour se qualifier.

1950 : brillant devant, solide derrière. Avant de chuter face à l'Uruguay en "finale", le Brésil du gardien Barbosa avait survolé la compétition avec quatre victoires et un nul (21 buts marqués et 4 encaissés). Les Auriverde avaient notamment battu la Yougoslavie (2-0, photo).

2014 : de l’expérience dans les buts. Le sélectionneur du Brésil, Luiz Felipe Scolari, a réinstallé Julio Cesar, 34 ans, au poste de gardien. Le joueur du Toronto FC, en Major League Soccer, défendait notamment le but brésilien face à la France, le 9 juin 2013 (3-0 pour le Brésil, photo).

1950 : Ademir, la vedette brésilienne. Avec huit buts, l'avant-centre du Brésil, ici face à la Suède, avait terminé meilleur buteur de la Coupe du monde 1950. À l'époque, la Seleçao évoluait dans un schéma ultra-offensif, une sorte de 2-3-5 avec deux joueurs de couloir placés très haut.

2014 : Neymar, la star annoncée. Neymar ne rêve que d'une chose : rejoindre Ademir dans l'histoire du Mondial, mais avec le trophée en plus. En attendant, la star du Barça, ici face à l'Angleterre en juin 2013 (2-2), a déjà remporté la Coupe des confédérations l'an dernier.

1950 : une promenade de santé jusqu’à... Le 9 juillet 1950, le Brésil n'avait fait qu'une bouchée de la Suède (7-1) lors du premier match du tour final. C’était avant le "Maracanazo"...

2014 : encore favori sur ses terres. L'an dernier, le Brésil de Hulk avait nettement dominé l'Espagne en finale de la Coupe des confédérations (3-0). Désormais, le joueur du Zénith Saint-Pétersbourg et ses coéquipiers espèrent succéder à la Roja au palmarès de la Coupe du monde...

1950 : le Brésil hôte de la 4e Coupe du monde. En 1950, le trophée s’appelait encore trophée Jules-Rimet, du nom de l’inventeur, français, du Mondial ("taça Jules Rimet" à droite sur la photo). En l’emportant pour la troisième fois, en 1970, le Brésil avait conservé le précieux objet. A partir de 1974, le trophée a pris l’aspect, icônique, qu’on lui connaît aujourd’hui.

2014 : aux couleurs du drapeau. L'affiche de l’édition 2014 est un clin d'œil direct à celle de 1950. Il y a une jambe supplémentaire, jaune et verte bien sûr, mais aussi "quelques" sponsors...