Coupe du monde : cinq choses à retenir de la victoire de l’Iran face au Maroc

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Les Iraniens exultent après avoir arraché la victoire face au Maroc. © Giuseppe CACACE / AFP
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Malgré une prestation bien terne, l’Iran a arraché la victoire dans les arrêts de jeu sur un but contre son camp de Bouhaddouz. Cruel pour les Lions de l’Atlas, qui voient les portes des huitièmes de finale se refermer.

Le match entre le Maroc et l’Iran, vendredi à Saint-Pétersbourg, était bien parti pour être le premier 0-0 de cette Coupe du monde. Il s’en est finalement fallu de deux minutes. Car dans les arrêts de jeu, le malheureux Bouhaddouz a marqué contre son camp et offert un succès inespéré aux Iraniens, qui s’en tirent fort bien, tant ils ont été dominés lors de cette rencontre. Les hommes de Carlos Queiroz peuvent encore rêver aux huitièmes de finale, mais ce n’est plus vraiment le cas pour le Maroc, qui doit affronter l’Espagne et le Portugal, les deux épouvantails du groupe B.

Le terrible "csc" (contre son camp) de Bouhaddouz. Il ne restait que deux minutes à jouer dans les arrêts de jeu quand Hajisafi a frappé un coup franc de la gauche vers la surface de réparation. L’attaquant marocain Aziz Bouhaddouz a plongé au premier poteau et placé une tête imparable, superbe presque, dans… ses propres filets. D’autant plus cruel que le Maroc a dominé la rencontre et ne méritait pas de perdre. Mais les hommes d’Hervé Renard ont été trop maladroits dans la finition.

Les 20 premières minutes du Maroc. Privés de Coupe du monde pendant 20 ans, les Lions de l’Atlas avaient apparemment grand faim au moment de regoûter à la plus belle des compétitions de football. Ils ont attaqué le match pied au plancher, s’offrant deux belles occasions dès les quatre premières minutes. Puis avant la 20ème minute, ils ont semé la panique dans la surface iranienne. Mais jamais ils n’auront trouvé la faille, trop maladroits dans la finition.

La maladresse, reine du jeu. On ne peut pas reprocher aux deux équipes un manque de volonté de bien faire, surtout côté marocain. Mais entre passes approximatives, contrôles hasardeux et centres imprécis, le niveau technique du match a au final été moyen, sinon pauvre. L’Iran est d’autant plus heureux de s’en tirer à si bon compte.

Beiranvand a sauvé la patrie côté iranien... Mais si, pendant la quasi-totalité du match, il n’y a pas eu de but, c’est aussi parce que les gardiens ont su sortir les bons arrêts au bon moment. Exemple avec Beiranvand, qui se couchait parfaitement, à la 80ème minute, sur une belle frappe de Ziyech.

…El Kajoui aussi côté marocain. Munir El Kajoui n’a pas été en reste. Dans l’ensemble très peu sollicité, le portier marocain a su sortir le grand jeu juste avant la pause. Seul à face à Azmoun, puis dans la foulée sur une frappe de Jahanbakhsh. Des arrêts pour rien. Car dans le temps additionnel, sur la tête de son propre attaquant, il n’a rien pu faire.