Coupe de France : le PSG se rassure contre Guingamp, excepté Cavani

PSG, GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP 1280
© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le PSG s'est imposé assez tranquillement face à Guingamp mercredi (4-2) en 16ème de finale de la Coupe de France.

Edinson Cavani a-t-il peur de devenir le meilleur buteur de l'histoire du PSG ? L'Uruguayen a multiplié les tentatives mercredi, sans succès, laissant à ses coéquipiers parisiens le soin de battre logiquement Guingamp (4-2), en 16e de finale de Coupe de France.

Cavani en manque de réussite... Cette victoire permet au PSG de se rassurer en partie après la défaite à Lyon (2-1) en championnat dimanche, alors que le choc contre le Real Madrid, en Ligue des champions, est dans trois semaines. Les deux penalties concédés et le manque de réussite de Cavani ternissent toutefois la copie, même si Paris pourra invoquer les grands absents du jour, Neymar, Mbappé et Verratti.

Le "Matador" n'était pas en veine et visiblement intimidé par le record qui lui tend les bras. Cavani a besoin d'un but pour atteindre les 157 réalisations sous le maillot parisien et devenir le meilleur buteur de l'histoire du club, devant Zlatan Ibrahimovic (156). Mais c'est comme si ça ne venait pas, malgré les "Cavani, Cavani, Cavani" hurlés par le public enthousiaste. 

...succombe au découragement. Il y a eu la tête à côté, la reprise mal négociée sur un caviar de Draxler, le manque d'inspiration ou la vigilance du gardien guingampais, qui a multiplié les parades. Cavani a même fini par se décourager en tentant des passes maladroites, et pas décisives, plutôt que de conjurer le mauvais sort. 

Malgré ses échecs, le PSG a rapidement pris le jeu à son compte avec une série d'occasions, concrétisées de la tête par Adrien Rabiot, sur un corner d'Angel Di Maria (20e). Face à des Guingampais apathiques, les Parisiens ont ensuite profité d'un but contre son camp de Lucas Deaux (25e). Puis ont enfoncé le clou par Pastore (64e), titulaire d'un soir en l'absence de Verratti et plutôt convaincant, et Marquinhos (89e). Mais ils auraient dû tuer le match plus tôt et ne pas laisser les Bretons espérer grâce aux penalties inscrits par Marcus Thuram (33e) et Yeni Ngbakoto (75e). 

"Siffler nos joueurs est à l'opposé de nos valeurs." Pour ramener de la sérénité au sein du club de la capitale, le Collectif Ultras Paris (CUP) a par ailleurs envoyé un message de soutien à Neymar, après les sifflets du Parc la semaine passée. "Siffler nos joueurs est à l'opposé de nos valeurs", ont écrit des supporters parisiens sur une banderole déployée en tribune. "Neymar PSG Cup unis pour Paris".

"Ney" avait été sifflé contre Dijon pour avoir tiré un penalty, alors qu'il aurait pu le laisser à Edinson Cavani, en quête de son fameux record de meilleur buteur du club. Le Brésilien avait quitté la pelouse fâché, malgré la large victoire parisienne (8-0) et son quadruplé. Cette fois, il n'était pas là, mais Cavani n'a toujours pas marqué.

Les Herbiers qualifiés, Troyes élimine Saint-Etienne

Dans les autres rencontres qui se déroulaient simultanément, Montpellier a souffert devant Lorient (L2) avant de s'imposer 4-3 alors que Saint-Etienne s'est incliné aux tirs au but contre Troyes (1-1, 4-3 t.a.b). Grenoble (N1) a dû attendre les penalties pour venir à bout de Biesheim (N3) (2-2, 3-0 t.a.b), tout comme Metz face à Tours (L2) (0-0, 2-1 t.a.b). Enfin, Les Herbiers (N1) l'ont emporté contre Saint-Lô (N3) (2-1).