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Ariane Lavrilleux et A.D
Dimanche, à quelques heures de France-Irlande à Paris, les supporters sont aussi stressés et impatients que s'ils devaient aller sur le terrain. Chacun a sa technique pour dompter l’attente.
REPORTAGE

Plus que quelques heures avant le quart de finale France-Islande tant attendu.  La pression est à son maximum pour les Bleus qui ont étudié minutieusement les techniques de jeu islandaises. Comment parer à ces longues touches, ces coups de pieds arrêtés ? Du côté des supporters, le stress n'est pas moins présent à l'image de ceux massés devant l’hôtel de l’équipe de France à Paris Bercy.

"Se vider la tête". Parmi ces fans, on observe deux écoles : les acharnés, comme Véronique. Les joues peintes en bleu, blanc, rouge, elle surveille chaque entrainement et ne rate pas une déclaration de Didier Deschamps. Pour dompter son angoisse, elle a décidé de ne surtout pas penser au foot avant le coup d'envoi. "Je vais aller au cinéma me vider la tête, lire un livre... L'Islande est un pays viking, ils ont un état d'esprit totalement différent. Ils n'ont pas la pression que l'on a ici donc ça va être un match compliqué mais on a une équipe qui a tout à fait les capacités de réussir ça." L'adversaire semble faire peur.

Ni drapeau, ni maillot, mais la confiance. Il y aussi les dilettantes. Clément est d'ailleurs plutôt sûr de lui. Ni drapeau, ni maillot, mais une confiance inébranlable en étendard. "La dernière fois que j'ai porté un maillot, c'était en 2006 pour la finale qu'on avait perdu, depuis je ne porte plus de maillot. Mais on est serein, on a toutes nos chances de passer en demi-finale de l'Euro organisé chez nous. C'est un obstacle en plus qui est passable et on va jouer à fond pour aller en demi-finale qui sera beaucoup plus difficile.

Les deux types de supporters se rejoignent sur un point : le pronostic que l'Islande repartira bredouille et K.O !