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M.L
Le proche de Didier Deschamps estime que le fait que les deux demi-finales ne soient pas disputées le même jour a donné un avantage physique aux Portugais avant la finale de l'Euro.

Proche de Didier Deschamps, Jean-Pierre Bernès n'a pourtant pas encore échangé avec le sélectionneur des Bleus, au lendemain de la défaite de son équipe face au Portugal en finale de l'Euro. "Je suis resté un long moment avec son épouse, et puis je suis rentré parce que la déception était forte", a reconnu l'agent de joueurs, qui laisse à son ami le temps de digérer. "Connaissant Didier, on va se voir dans la journée ou demain, tranquillement…"

"Il faut voir le positif". "Quand on a battu l'Allemagne, on pensait qu'on allait franchir la dernière marche. Mais souvent la dernière marche en sport, c'est la plus difficile", a rappelé Jean-Pierre Bernès, pour qui il ne faut cependant "pas tomber dans la sinistrose". "Il faut voir tout le positif que cet Euro a amené", estime le proche de Didier Deschamps, qui juge que le sélectionneur a "construit une nouvelle équipe de France, qui s'est fait apprécier du public".

"Un jour de moins, c'est un jour important". Jean-Pierre Bernès a en outre estimé que "le fait de ne pas jouer les deux demi-finales le même jour pose question". Le Portugal a battu le pays de Galles mercredi (2-0), une journée avant la victoire des Bleus face à l'Allemagne (2-0). "Un jour de moins, c'est un jour important", a souligné l'agent. "Avant le match, je me suis dit que l'intérêt du Portugal, c'était d'amener l'équipe de France en prolongation, parce que cette demi-heure allait être dure physiquement."