Avec l'Iseran, le Tour de France prend de la hauteur

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Le col de l'Iseran a été emprunté seulement sept fois en 105 éditions du Tour de France. © Axel May/Europe 1
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Axel May, édité par Benoist Pasteau
Le col de l'Iseran, qui culmine à 2.770m, est au menu de la Grande Boucle 2019. Rarement emprunté par le peloton, ce col alpestre sera l'un des moments forts de l'édition 2019.

En 2019, les coureurs du Tour de France vont prendre de la hauteur. Beaucoup de hauteur. Pour célébrer le centenaire du Maillot jaune, ASO, l'organisateur de la Grande Boucle, a décidé de marquer les esprits en proposant un parcours exigeant, taillé pour les grimpeurs. Ce sera notamment le cas avec deux passages au col de l'Iseran, qui culmine à 2.770 mètres.

Seulement sept passages en 105 éditions. A l'avant-veille de l'arrivée, le vendredi, les coureurs partiront ainsi de Saint-Jean-de-Maurienne pour rejoindre Tignes en passant par le plus haut col routier des Alpes. Un col de l'Iseran rarement emprunté par le peloton de juillet - seulement sept fois en 105 éditions - et dont la dernière ascension remonte à 2007.

Troisième arrivée la plus haute de l'histoire. Pour cette Grande Boucle 2019, les coureurs auront non pas le plaisir de grimper ce col une fois, mais deux, puisque dès le lendemain, lors de l'avant-dernière étape, ils finiront la courte étape Albertville-Val-Thorens par la longue montée vers "Val-Tho", où l'arrivée sera jugée à 2.365m, pour ce qui sera la troisième arrivée la plus haute de l'histoire du Tour, mieux que le mythique Isoard. 

Un tracé pour Bardet ? Interrogé par Europe 1, Thierry Gouvenou, le responsable du tracé, estime qu'au-delà de la symbolique, emmener les coureurs au-dessus de 2.000 m en fin de Tour participera au suspense final. Ce tracé pourrait convenir à un grimpeur comme Romain Bardet, 2ème du classement général en 2016 et 3ème en 2017, et, peut-être, remettre en question la supériorité des Sky de Chris Froome et Geraint Thomas.