Wilko promet déjà

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Pour l'ouverture du Top 14, Toulon et le Stade Français se séparent sur un match nul (22-22), vendredi au Stade Mayol. Avec 17 points de Jonny Wilkinson a réussi son premier match officiel depuis près d'un an, les Toulonnais, tout comme les Parisiens, ont livré un match plein de promesses.

Pour l'ouverture du Top 14, Toulon et le Stade Français se séparent sur un match nul (22-22), vendredi au Stade Mayol. Avec 17 points de Jonny Wilkinson a réussi son premier match officiel depuis près d'un an, les Toulonnais, tout comme les Parisiens, ont livré un match plein de promesses.A ceux qui doutaient encore de l'intérêt de compter un Lion blessé dans son effectif, fut-il une véritable icône de l'ovalie, Jonny Wilkinson a apporté le plus cinglant et convaincant des arguments vendredi soir, en inscrivant pas moins de 17 points pour son premier match en Top 14. Face à un Stade Français il est vrai décimé par les blessures et autres contrariétés, le nouveau buteur du RC Toulonnais a très vite pris ses marques.Au bout de trois petites minutes de jeu seulement, Wilkinson se voyait offrir l'opportunité de débloquer son compteur en match officiel. Buteur providentiel au sein d'une formation qui, la saison passée, s'était justement distinguée à son insu dans l'exercice, par un pourcentage de réussite famélique, le nouvel ouvreur du RCT convertissait une faute d'alignement parisienne en trois points (3-0, 3e). Le match était lancé !Mignoni, le contre décisifLa première offensive élaborée des Roncero et consorts était la bonne. Gasnier, servi plein axe à une dizaine de mètres de l'en-but adverse, décalait au large un Leguizamon lancé comme une balle, lequel pourtant cerné de rouge et noir, trouvait l'intervalle pour renverser la vapeur au tableau d'affichage, non sans la confirmation de Oelschig (3-7, 10e).Oelschig, justement, s'employait à soutenir la comparaison avec "Wilko", et bottait juste sur sa première pénalité (3-10, 17e). Rageur au contre sur un renvoi de Liebenberg, Mignoni, l'enfant de la Rade, permettait à Sourice de briller au sprint, pour s'en aller aplatir l'ovale de l'égalisation, moyennant la transformation bonus de Wilkinson (10-10, 19e).Oelschig soutient la comparaison jusqu'au boutL'égalisation parisienne à peine acquise sur pénalité (13-13, 44e), Wilkinson reprenait à coeur son rôle de chevalier blanc, et rendait aux siens six longueurs d'avance en l'espace de cinq minutes (45e et 50e), fort notamment d'une réussite de plus de 50 mètres (19-13). Les entrées en jeu de Bastareaud et Dupuy à la 55e minute donnaient toutefois un coup de fouet au Stade Français, d'autant que Mignoni, lui, quittait prématurément ses partenaires en se plaignant des adducteurs. D'abord sur pénalité (62e), puis d'un drop magistral (67e), Oelschig faisait à nouveau des siennes pour remettre les deux équipes dos à dos. Un but qu'il poursuivait jusqu'au bout. Dans les dix dernières minutes, Wilkinson et son pugnace opposant y allaient chacun d'un ultime drop, aux 70e et 77e tours de trotteuse respectivement, et portaient leur total à 17 points. Pas mal pour une première, mais pas de quoi satisfaire le perfectionniste buteur anglais: "C'est encore difficile pour moi de jouer un match complet, avouait-il au micro de Canal + après coup. Il nous a manqué un peu de discipline, et peut-être les coups de pied que j'ai ratés pour l'emporter..." Prochain adversaire de Toulon en championnat, le Racing est prévenu: il lui faudra un sacré buteur pour tenir la dragée haute à Wilko et ses troupes dans une semaine.