Une Squadra réversible

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Olivier CORTINOVIS , modifié à
Quatre jours après avoir décroché un succès précieux sur la pelouse de la Slovénie (1-0), l'équipe d'Italie a confirmé ses progrès du moment avec une nouvelle victoire en Ukraine (2-0), mardi soir en amical. La Squadra Azzurra, qui avait fait peau neuve pour l'occasion, a pu tester une nouvelle configuration de jeu avec d'autres éléments sans pour autant perdre sa belle dynamique positive.

Quatre jours après avoir décroché un succès précieux sur la pelouse de la Slovénie (1-0), l'équipe d'Italie a confirmé ses progrès du moment avec une nouvelle victoire en Ukraine (2-0), mardi soir en amical. La Squadra Azzurra, qui avait fait peau neuve pour l'occasion, a pu tester une nouvelle configuration de jeu avec d'autres éléments sans pour autant perdre sa belle dynamique positive. Première de son groupe de qualification à l'Euro 2012, avec six points d'avance sur ses dauphins serbe et slovène, la sélection italienne a profité du match amical programmé contre l'Ukraine, mardi, pour procéder à une large revue d'effectif et valider les premiers enseignements de sa période de reconstruction. Un pari réussi au vu de la solide prestation des coéquipiers de Gianluigi Buffon, remplaçant d'un soir, devant ceux d'Anatoliy Tymoschuk avec une victoire à la clé (2-0) grâce à deux réalisations de Giuseppe Rossi et Alessandro Matri. La dernière fois que l'Ukraine et l'Italie s'étaient rencontrés, c'était en quart de finale de la Coupe du monde 2006, et la Nazionale, future lauréate de la compétition, l'avait emportée (3-1). Depuis ce triomphe, de l'eau a coulé sous les ponts et l'équipe de Cesare Prandelli n'a plus grand chose à voir avec sa devancière, transfigurée par le lifting géant opéré par l'ancien technicien de la Fiorentina. Un tournant générationnel que les Transalpins sont en train de réussir après cette nouvelle victoire en Ukraine avec encore une farandole d'expérimentations dans toutes les zones de jeu. De la victoire obtenue en Slovénie (0-1), le week-end dernier, seuls l'arrière droit Christian Maggio, le défenseur central Giorgio Chiellini, vite sorti sur blessure, et les milieux Alberto Aquilani et Riccardo Montolivo étaient en effet alignés dès le coup d'envoi. Un onze de départ remanié dans lequel Alberto Gilardino et Giuseppe Rossi composaient la ligne d'attaque au détriment notamment d'Antonio Cassano, fatigué. Un tandem qui n'aura mis qu'une petite demi-heure avant de trouver la faille par l'intermédiaire du second, opportuniste sur une frappe relâchée par Oleksandr Shovkovski (1-0, 28e). Cette réalisation de l'attaquant de poche de Villarreal, contre le cours du jeu, aura eu le mérite de réveiller la Nazionale, beaucoup plus conquérante et juste techniquement après cette ouverture du score. Entré en cours de jeu, le néo-turinois Alessandro Matri donna même un peu plus d'ampleur au succès italien en convertissant un service en or de Sebastian Giovinco (2-0, 81e). Seules les prises de balles mal assurées d'Emiliano Viviano, suppléant encore limite de Gigi Buffon, et le carton rouge adressé au jeune défenseur Davide Astori (74e), causèrent quelques frayeurs aux Transalpins. Des frayeurs sans conséquence à la belle série des hommes de Prandelli, désormais invaincus depuis huit rencontres toutes compétitions confondues.