Un trône en CDD

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F.Q. , modifié à
Caroline Wozniacki n'aura pas abandonné la première place mondiale bien longtemps. Une semaine après la prise de pouvoir de Kim Clijsters lors de l'Open GDF-Suez, la Danoise a récupéré son bien ce vendredi grâce à son succès contre Shahar Peer (6-2, 6-4) en quarts de finale à Dubaï. Et ce petit jeu n'est sans doute pas près de s'arrêter...

Caroline Wozniacki n'aura pas abandonné la première place mondiale bien longtemps. Une semaine après la prise de pouvoir de Kim Clijsters lors de l'Open GDF-Suez, la Danoise a récupéré son bien ce vendredi grâce à son succès contre Shahar Peer (6-2, 6-4) en quarts de finale à Dubaï. Et ce petit jeu n'est sans doute pas près de s'arrêter... A toi, à moi, voilà le petit jeu auquel jouent en ce moment Kim Clijsters et Caroline Wozniacki. Seulement, les deux joueuses ne se renvoient pas inlassablement la balle, attendant patiemment que l'une d'entre elles craquent. Elles s'échangent la place de numéro un mondial, rien que ça. La semaine dernière, la Belge s'était emparée du trône, à la faveur de son bon parcours à l'Open GDF-Suez de Paris et de la période de repos prolongé que s'était accordée la Danoise après l'Open d'Australie. Mais cette semaine, Wozniacki est revenue sur les courts, à Dubaï, tandis que Clijsters a préféré faire l'impasse. Résultat: grâce à sa victoire ce vendredi contre l'Israélienne Shahar Peer en quarts de finale (6-2, 6-4), Wozniacki va retrouver dès lundi la première place mondiale, rang qu'elle occupait depuis le 11 octobre dernier. Ce jeu de chaise musicale perturbe encore un peu plus la lisibilité dans la hiérarchie du tennis féminin, qui se cherche toujours une vraie patronne. La régularité dont fait preuve Wozniacki semaine après semaine compense son manque de résultats probants dans les épreuves du Grand Chelem. C'est tout l'inverse pour Clijsters, qui a fait des rendez-vous majeurs les principaux objectifs de sa saison. Difficile alors de trouver matière à comparaison, d'autant plus que les deux joueuses ne se sont que très rarement affrontées (2-0 pour la Belge après ses victoires en finales de l'US Open 2009 et du Masters 2010). Pas de troisième affrontement en vue en tout cas la semaine prochaine à Doha, où Wozniacki a prévu de se rendre. Peut-être en Californie, sur les courts d'Indian Wells mi-mars. Quand les soeurs Williams ne sont pas là, Serena surtout, les prétendantes au titre de meilleure joueuse du monde peinent à s'installer durablement au sommet de la hiérarchie. Ana Ivanovic, n°1 mondiale au lendemain de sa victoire à Roland-Garros en 2008, n'est restée que quelques semaines en tête du classement WTA, avant de céder sa place à Jelena Jankovic en août de la même année. Cette dernière, finaliste à l'US Open, a même terminé 2008 sur le trône, avant que Dinara Safina n'assure l'intérim au printemps suivant. Un costume trop lourd à porter pour la Russe, retombée très bas depuis. Et quand on sait que Clijsters joue sans doute sa dernière saison sur le circuit avant de se retirer définitivement, difficile de dénicher à plus long terme la réelle patronne du circuit.