Tsonga, ça va

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François TESSON , modifié à
En quête de temps de jeu avant le Masters 1000 de Bercy et surtout la finale de la Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas manqué son entrée en lice à l'Open Sud de Montpellier. Solide et appliqué, le n°1 tricolore s'est défait de l'accrocheur Frederico Gil (6-3, 6-4). Un peu plus tôt, Adrian Mannarino avait cédé de peu contre la machine à aces, John Isner.

En quête de temps de jeu avant le Masters 1000 de Bercy et surtout la finale de la Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas manqué son entrée en lice à l'Open Sud de Montpellier. Solide et appliqué, le n°1 tricolore s'est défait de l'accrocheur Frederico Gil (6-3, 6-4). Un peu plus tôt, Adrian Mannarino avait cédé de peu contre la machine à aces, John Isner. Le compte à rebours avant Belgrade a débuté depuis longtemps. Et Tsonga l'avait mauvaise la semaine passée après son élimination contre Trocki (un Serbe...) à Moscou. Après un été quasiment blanc, le n°1 français rêve de revenir au top pour la fin de saison, avec en point d'orgue la finale de la Coupe Davis en Serbie début décembre. Alors, en attendant, tous les matches sont bons à prendre. Pour le rythme, pour les repères. A ce titre, celui disputé contre Frederico Gil à l'Open Sud s'est révélé plutôt intéressant. D'une part, parce que le Manceau l'a emporté, 6-3, 6-4, gagnant le droit de défier Nalbandian, Simon ou Mahut en quarts de finale. D'autre part parce que le Portugais, 100e joueur mondial, était l'adversaire idoine pour « faire jouer » le n°1 Français. Accrocheur, Gil n'a lâché sur aucun point, et s'est même permis de titiller Tsonga à plusieurs reprises (cinq balles de break dans le premier set). Ce qui a fait que le Français n'a pu s'endormir, obligé de serrer la vis sur sa mise en jeu (seulement trois points concédé au service dans la seconde manche), et aller chercher les points. Résultat, on a vu un Tsonga offensif, auteur de plus de trente coups gagnants en 1h16. Une balle de break par manche lui aura suffi pour l'emporter. "Il y a encore des choses à régler. Je n'avais pas forcément la tache facile aujourd'hui. Il est assez accrocheur et je suis content de m'en être sorti", sourira le 13e joueur mondial devant les caméras de Sport +. Un peu plus tôt, il s'en était fallu de peu pour qu'Adrian Mannarino ne réalise l'exploit face à John Isner. Le jeune gaucher Français (1.82m, 65 kg) a fait mieux que résister face aux 2,05m et 105 kg du géant américain, qui avait déjà dégouté Benoît Paire mardi. Mannarino s'est même procuré six balles de break tout au long de la partie, sans parvenir à en convertir une seule. Isner, lui, a converti sa seule opportunité, à 4-3 dans la 3e manche pour finalement l'emporter après plus de 2h10 de jeu (7-6, 6-7, 6-3). Ce sera au tour de Gaël Monfils ou de Steve Darcis de se coltiner la machine à servir, qui approche la barre symbolique des 1000 aces dans la saison (999 actuellement).