Tout roule pour Loeb

  • Copié
Yannick SAGORIN , modifié à
Sébastien Loeb est bien parti pour coiffer sa septième couronne mondiale ce week-end. A l'issue de la première étape de son rallye d'Alsace, le pilote Citroën, invaincu sur asphalte depuis cinq ans, pointe naturellement en tête, avec 22"7 d'avance sur son coéquipier Dani Sordo. Suit une troisième C4, celle de Sébastien Ogier, Jari-Matti latvala faisant lui de la résistance au volant d'une Ford glissée au pied du podium en fin de journée.

Sébastien Loeb est bien parti pour coiffer sa septième couronne mondiale ce week-end. A l'issue de la première étape de son rallye d'Alsace, le pilote Citroën, invaincu sur asphalte depuis cinq ans, pointe naturellement en tête, avec 22"7 d'avance sur son coéquipier Dani Sordo. Suit une troisième C4, celle de Sébastien Ogier, Jari-Matti latvala faisant lui de la résistance au volant d'une Ford glissée au pied du podium en fin de journée. Ses propres nerfs, mis à rude épreuve avant cette escale dont il a rêvé toute sa carrière, et les caprices de la météo n'y ont rien fait: Sébastien Loeb s'est montré égal à lui-même, ce vendredi, lors de la première étape du rallye d'Alsace. Parti pied au plancher, l'enfant du pays a très vite annoncé la couleur: un scratch signé d'entrée et une première marge de 3"9. De quoi doucher la concurrence et prendre confiance, au mépris d'une certaine nostalgie à l'heure de prendre le départ du deuxième chrono. "C'est la première spéciale que j'ai faite en rallye. C'est là ou j'ai fait mes débuts", confiait-il alors. Il y a 13 ans, dans le baquet de sa Peugeot 106, le jeune Sébastien Loeb tirait enfin profit de son image de fou du volant local, ouvrant alors une parenthèse riche et glorieuse qu'il prévoit de fermer l'an prochain, après dix saisons au plus haut niveau. Depuis, au gré des milliers de kilomètres parcourus, l'intéressé s'est offert six titres mondiaux et brigue ce week-end à domicile une septième étoile. Une étoile qui l'attend chez lui, à Haguenau, théâtre dimanche de la dernière spéciale d'un rallye d'Alsace qui après une journée de course lui paraît bel et bien promis. Auteur des quatre premiers scratches de l'étape initiale tandis que ses rivaux se plaignaient de la chaussée glissante - "Je ne suis pas en confiance car je n'arrive pas à avoir d'adhérence. Je n'arrive pas à sentir la route comme je le voudrais", pestait notamment Dani Sordo à la mi-journée - Sébastien Loeb a survolé le bitume alsacien ce vendredi, confirmant qu'il demeure à l'heure actuelle le meilleur pilote du plateau sur asphalte, lui qui compte 17 succès de rang - série en cours - sur la surface. Certes Jari-Matti Latvala, par deux fois, et Dani Sordo lui ont arraché trois chronos dans l'après-midi mais l'écart au classement général est déjà fait. A la veille de la deuxième étape, le sextuple champion du monde jouit d'une avance de 22"7 sur son coéquipier espagnol, 25"6 sur Sébastien Ogier, son premier dauphin dans la hiérarchie mondiale - Latvala, relégué à 41"8 au volant de sa Ford ayant lui chipé la quatrième place à Petter Solberg, pour quatre secondes, en toute fin d'étape. Seule petite appréhension désormais pour Loeb: samedi, il n'ouvrira plus la route. Et par ce temps humide, la piste alsacienne a tendance à rapidement se salir... Le programme de la deuxième étape