Tony Parker poursuivi en justice

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Olivier CHAUVET (Avec AFP) , modifié à
JUSTICE - Une ex-voisine réclame 800.000 euros à TP pour une vidéo.

JUSTICE - Une ex-voisine réclame 800.000 euros à TP pour une vidéo.Alors qu'il dispute actuellement les playoffs NBA avec les San Antonio Spurs, Tony Parker était également au coeur des débats mardi au tribunal de grande instance de Paris dans un conflit qui l'oppose à une ancienne voisine. Christiane Debieuvre, qui a côtoyé la famille Parker lorsqu'elle résidait en Normandie, réclame en effet 800 000 euros à TP pour un film amateur qu'elle avait tourné lorsque ce dernier était âgé de 12 ans. Sur cette vidéo de quelques minutes, tournée le 6 mars 1994, on voit le futur meneur de jeu des Spurs jouer au basket avec un voisin sur un petit parking.Mme Debieuvre considère que Tony Parker et son père auraient dû lui demander son autorisation avant de fournir une copie de la vidéo à Canal + qui en a diffusé des extraits lors d'un documentaire sur la star. Elle leur réclame aujourd'hui 800 000 euros pour contrefaçon. Ce film, qui a également été diffusé sur France 2, dans l'émission Stade 2, sur TF1, dans l'émission Sept à Huit, sur Canal +, M6 ou encore Infosport, "ils l'ont utilisé plus que plus. C'est normal que je me sois mise en colère !", s'indignait-elle mardi à l'issue de l'audience. "J'ai beaucoup donné à cette famille", a-t-elle ajouté. "Au début, ça m'a étonné" qu'ils utilisent ces images sans m'en parler. Alors "je leur ai écrit", mais "ils m'ont ignorée, m'ont méprisée"."C'est une histoire qui serait presque amusante si elle n'était pas aussi triste et scandaleuse", a pour sa part rétorqué Me Alexis Gramblat. Selon l'avocat de Tony Parker, sur 1H27 d'émissions diffusées sur le basketteur entre 2001 et 2007, seulement 1 minute et 55 secondes ont été consacrées à la vidéo litigieuse. Soit "6.956 euros la seconde !", s'est-il indigné. "Des gens pensent qu'ils ont des droits parce qu'ils ont connu une célébrité dans leur enfance", mais "c'est absolument scandaleux" poursuit Me Gramblat qui estime que cette affaire "est tout simplement du racket envers quelqu'un issu d'un milieu modeste qui a réussi à faire son chemin" et à qui "on essaie de soutirer de l'argent". Le jugement sera mis en délibéré le 4 juin prochain.