Strasbourg et Metz n'ont plus le choix

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après avoir connu l'échec de la montée la saison dernière, Strasbourg et Metz repartent de nouveau cette année avec l'objectif de retrouver au plus vite la Ligue 1. Alsaciens et Lorrains espèrent ne pas rater le bon wagon.

Après avoir connu l'échec de la montée la saison dernière, Strasbourg et Metz repartent de nouveau cette année avec l'objectif de retrouver au plus vite la Ligue 1. Alsaciens et Lorrains espèrent ne pas rater le bon wagon.Qu'il semble loin le temps où le RC Strasbourg et le FC Metz occupaient, en compagnie de Lens, la tête de la Ligue 2 ! Ce n'était pourtant que le 6 avril et le trio de tête comptait cinq points d'avance sur Montpellier et sept sur Boulogne. Mais à l'issue d'un sprint final manqué, Alsaciens et Lorrains devaient laisser filer leurs adversaires et leurs rêves de remontée immédiate.Avec de nombreux changements sur le terrain comme en dehors, Strasbourg vient d'entrer dans une nouvelle ère. Gilbert Gress, rappelé à la tête de l'équipe première n'en reste pas moins ambitieux, "Ça va être difficile mais l'objectif est évidemment de remonter immédiatement", déclarait Gress au moment de sa prise de fonction.Structurellement parlant, le club alsacien se porte plutôt bien. Seule ombre au tableau, et elle est de taille, l'Eurostadium, ce stade moderne de 45 000 places, ne verra pas le jour, en raison de l'incapacité du groupe Hammerson, à qui avait été confié le projet, de le financer sans l'appui des collectivités. Un projet de rénovation de la Meinau serait alors à l'étude, dans l'optique de l'Euro 2016.En revanche, sportivement, le flou demeure. Si les départs de Paisley, Shereni et Cohade ont été compensés par les arrivées de Pichot, Rodrigo et Sikimic, l'attaque reste en chantier. Malgré quelques pistes, les départs des deux meilleurs buteurs de la saison passée, James Fanchone (13 buts), en fin de contrat, et Kandia Traoré (11 buts), reparti à Sochaux après son prêt, n'ont toujours pas été compensés. Et pourtant, si le RCS veut accrocher l'une des trois premières places, il aura bien besoin d'une escouade offensive de qualité.Metz joue la continuitéSon attaque, le FC Metz est, pour le moment, parvenu à la conserver. Le duo fort de l'an passé, Victor Mendy – Papiss Cissé, 24 buts en championnat à eux deux, a repris normalement la préparation et s'apprête à disputer la saison sous le maillot grenat. Mieux, les deux hommes se sont déjà montrés à l'avantage durant les matchs de pré-saison, à l'image d'un Cissé double buteur face à la Lokeren. La continuité, c'était la priorité du club lorrain. Avec le départ de l'historique Carlo Molinari, une page se tourne, mais si le FC Metz repart avec un nouveau président, Bernard Serin, Yvon Pouliquen a décidé de s'asseoir pour une saison supplémentaire sur le banc du Stade Saint-Symphorien. L'effectif a subi quelques retouches. Delgado, Strasser, Agouazzi, Farina et Barbosa sont partis; ils ont été remplacés par le milieu luxembourgeois Mutsch, le Togolais Omotoyossi, le jeune attaquant Jérémy Pied, prêté par l'OL, et par le revenant Stéphane Borbiconi.S'appuyer sur les bases de la saison passée, tout en incorporant quelques jeunes issus du centre de formation, c'est un cocktail qui a souvent fonctionné, en Ligue 2, du côté du FC Metz. Invaincu en matchs amicaux, le collectif messin semble bien huilé en ce début de saison. De bon augure pour des Grenats qui, comme Strasbourg, espèrent de nouveau prendre ce fameux ascenseur qu'ils connaissent bien. Mais dans le bon sens, cette fois-ci.