Rennes, un point et c'est déjà bien

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F.Q. , modifié à
Le Stade Rennais conserve sa première place au classement de Ligue 1. Les Bretons ont concédé le match nul ce dimanche à Lens (0-0), lors de la 9e levée du Championnat de France. Mais ils profitent du faux pas stéphanois à Nice (2-1) pour rester leaders. Une bonne nouvelle, tant Rennes n'a pas maîtrisé son sujet face à des Lensois qui méritaient mieux.

Le Stade Rennais conserve sa première place au classement de Ligue 1. Les Bretons ont concédé le match nul ce dimanche à Lens (0-0), lors de la 9e levée du Championnat de France. Mais ils profitent du faux pas stéphanois à Nice (2-1) pour rester leaders. Une bonne nouvelle, tant Rennes n'a pas maîtrisé son sujet face à des Lensois qui méritaient mieux. Pour son premier match dans le costume de leader, le Stade Rennais n'a pas fait honneur à son rang. Sur la pelouse de Lens ce dimanche, les Bretons se sont contentés d'un résultat nul (0-0) guère flamboyant sur le plan du jeu, face des adversaires bien plus volontaires et qui méritaient peut-être mieux qu'un point de plus au compteur. "On prend un bon point ici. On a fait face à une bonne équipe lensoise. On a bien joué en première période, on a eu beaucoup de maîtrise. En deuxième période, on s'est un peu relâché. Il faut continuer dans cette voie mais on peut remercier Nicolas Douchez car il a fait un gros match", a reconnu M'Vila sur Foot+. La défaite dans le même temps de Saint-Etienne à Nice (2-1) fait les affaires des joueurs de Frédéric Antonetti qui conservent leur première place au classement à l'issue de cette neuvième journée de Ligue 1. Peut-être la meilleure nouvelle du week-end pour les Rennais. Les Lensois n'étaient pourtant pas une équipe redoutable sur le papier. Le début de saison raté des Nordistes, avec seulement un point pris à domicile sur douze possibles, laissait la porte ouverte à un bon résultat pour les Rennais, qui restaient sur trois victoires lors de leurs quatre rencontres disputées à l'extérieur. L'attitude entreprenante et l'envie de bien faire étaient manifestement plus grandes du côté des Sang et Or, déterminés à enrayer la spirale négative qui les a fait plonger dans la zone rouge. Chelle: "Il fallait arrêter cette spirale négative" Les hommes de Jean-Guy Wallemme n'en sortent pas, mais l'entraîneur lensois dispose peut-être désormais d'une base de travail pour relever la tête. "On n'a pas pris de but et on s'est bien battu. On a montré de la force, de la qualité et de la solidarité. Des choses que l'on n'avait pas vues chez nous depuis le début de saison", a apprécié Chelle. Les efforts répétés de Boukari et Maoulida et la solidité retrouvée de la charnière centrale Chelle-Yahia sont des enseignements importants tirés à l'issue de ce match. Alors qu'en face, l'absence sur blessure de Montano pourrait être bien plus préjudiciable qu'elle n'y parait. Titulaire en pointe, Kembo-Ekoko, son suppléant, a manqué d'ambition dans ses choix, ce qui pourrait relancer les dirigeants rennais dans leur recherche d'un joker médical. L'attaquant de 22 ans a bien eu une balle de but en seconde période, mais son tir enroulé du pied droit a trouvé Runje sur sa trajectoire (51e). A part ça, rien ou pas grand-chose du côté breton à l'exception de l'occasion de Brahimi, la plus belle du match en première période, et un tir dans la surface contré in extremis par la défense nordiste bien repliée (36e). Les Lensois pourront donc nourrir quelques regrets, comme le souligne Chelle: "Il fallait arrêter cette spirale négative. Les trois points auraient été mieux pour nous mais un point c'est déjà ça. Il y avait une drôle d'ambiance avant le match mais après le coup d'envoi, on a donné et nos supporters nous ont donné. On ne va rien lâcher." Les Nordistes ne sont pas encore guéris mais ils ont développé quelques bonnes actions qui auraient pu faire mouche, à l'image des têtes mal ajustées de Maoulida (64e) et Boukari (83e). Le carton rouge direct reçu par Doumbia (84e), alors que le Rennais n'avait foulé la pelouse que depuis deux minutes seulement, a obligé les joueurs d'Antonetti à se recroqueviller encore un peu plus pour éviter la défaite. Mission accomplie, si on peut dire...