Rennes au tapis !

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O. Co. , modifié à
En ramenant une troisième défaite consécutive de son déplacement à Monaco (0-1), dimanche lors de la 32e journée de Ligue 1, Rennes a encore perdu des points dans la course à la Ligue des champions. Malgré son match nul contre Brest (2-2), le PSG reste donc 4e. A noter que Bordeaux, vainqueur de Saint-Etienne (2-0), s'est replacé dans la course à la 6e place. A 21 heures, le leader lillois se déplace à Lorient.

En ramenant une troisième défaite consécutive de son déplacement à Monaco (0-1), dimanche lors de la 32e journée de Ligue 1, Rennes a encore perdu des points dans la course à la Ligue des champions. Malgré son match nul contre Brest (2-2), le PSG reste donc 4e. A noter que Bordeaux, vainqueur de Saint-Etienne (2-0), s'est replacé dans la course à la 6e place. A 21 heures, le leader lillois se déplace à Lorient. Toute la semaine, Frédéric Antonetti avait haussé le ton pour combattre la léthargie ambiante de ses protégés. Il faut dire que la série de cinq matches sans victoire avait considérablement sapé le moral des Rennais, qui plus est diminués par l'absence de plusieurs cadres importants, notamment en défense. "Il faut faire sentir aux joueurs que tout reste possible (...) S'il ne veulent pas être remués, il faut changer d'entraîneur", expliquait jeudi Antonetti avec sa gouaille habituelle. Si le message de l'entraîneur corse fut reçu cinq sur cinq par Kader Mangane et ses coéquipiers, désireux d'appliquer sur la pelouse de la Principauté les consignes combattives de leur "tyran", son traitement laisse encore à désirer avec cette troisième défaite consécutive concédée à Monaco (0-1). Une nouvelle mauvaise opération pour Rennes qui voit ses espoirs de Ligue des champions s'envoler au fil du mois d'avril. Pourtant, on a rapidement senti chez les Bretons cette envie de faire oublier leurs précédents couacs. Une bonne volonté matérialisée par ce dédoublement d'Alexander Tettey, dont le centre en première intention est repris de la tête par Razak Boukari...sur la barre transversale (7e). Une première occasion avortée qui ne décourage par le milieu norvégien, encore passeur pour Victor Hugo Montano, dont le travail en pivot est annihilé par la présence opportune de Peter Hansson (19e). Et les Monégasques dans tout ça ? Rien ou si peu. Un bel enchaînement de Benjamin Moukandjo à côté (36e) et une frappe lointaine de Chu-Yung Park juste au-dessus (38e) viennent à peine chatouiller les montants de Nicolas Douchez. Une triste partition des joueurs de Laurent Banide dont l'âme de compétiteur fut pourtant clairement montrée du doigt toute la semaine dans leur cocon de la Turbie. Welcome enfin le bienvenu Capables du meilleur comme du pire, et souvent meilleur dans le pire d'ailleurs, les joueurs de la Principauté rivalisent enfin physiquement avec leurs hôtes de l'après-midi en début de seconde période. Reste que le niveau de jeu déployé par ces deux formations ne leur permet pas d'approcher des zones de vérité et de débloquer cette rencontre franchement faiblarde (3 petits tirs cadrés !). Une triste habitude printanière pour les pensionnaires d'Ile-et-Vilaine, qui avaient insisté à l'entraînement sur les fondamentaux et la devise "simplicité, plaisir et solidité", au détriment de l'animation offensive. Et comme souvent dans ce genre de rencontre, ce manque d'ambition va être puni sur un coup de pied arrêté, l'oeuvre d'Haruna qui trouve la tête d'un Georgie Welcome libre de tout marquage (1-0, 73e). Une vraie libération pour la recrue hondurienne du dernier mercato hivernal, ralliée pour ses lacunes techniques et à peine entrée en jeu, mais surtout pour l'ASM qui sait qu'elle a fait le plus dur en ouvrant le score. Car les Rennais, incapables d'hausser le rythme et de construire un ersatz d'action, ne reviendront jamais dans cette partie. Monaco, quinzième avec deux longueurs d'avance sur Caen, premier relégable, peut souffler avec cette petite bouteille d'oxygène au contraire des Bretons qui s'enfoncent inexorablement dans cette spirale négative. Une mauvaise passe symbolisée par cette cinquième place actuelle, à deux points de la troisième marche du podium occupée provisoirement par Lyon, qui ne joue que mercredi face à Montpellier, finale de la Coupe de la Ligue oblige. En ce week-end pascal, Rennes est presque chocolat.