Puygrenier: "Bordeaux, c'est costaud !"

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LIGUE 1 - Avant un déplacement difficile chez le leader bordelais, le défenseur de Monaco témoigne du bon début de saison de l'ASM.

Avant de se déplacer à Bordeaux avec Monaco pour le choc de la 12e journée de Ligue 1, samedi, Sébastien Puygrenier témoigne du bon état de forme de l'ASM, deuxième du classement, mais s'attend à un duel relevé face à l'actuel leader du championnat.L'AS Monaco occupe la deuxième place après dix journées, était-ce quelque chose de prévisible au vu de la préparation ?Non, pas forcément. Il y a quand même eu pas mal de changements avec un groupe qui reste finalement assez jeune. Et si c'est vrai que pendant les matches de préparation on a vu qu'il y avait de bonnes choses, on était quand même loin du compte. Il y avait beaucoup de trucs à travailler. Aujourd'hui, on a donc la chance d'effectuer un bon début de saison mais ça ne fait que 10 matches. Il faut que ça dure.Et personnellement, comment vous sentez-vous pour votre retour en Ligue 1 ? Je me sens de mieux en mieux puisque j'ai eu la chance depuis que je suis arrivé d'enchaîner les matches. Après, je savais que ça allait être un peu dur et que j'allais avoir besoin de temps vu que les six derniers mois je n'avais pas trop joué avec Bolton.Justement, parlez-nous de votre expérience à l'étranger, du Zénith Saint-Pétersbourg à Bolton...Au Zénith, ça s'est bien passé mais lorsque la trêve russe est arrivée, j'ai voulu tenter Bolton surtout parce que c'était le championnat anglais. Après je ne regrette pas d'être parti à l'étranger même si ça a pu surprendre parce que c'était la Russie. Mais le Zénith est un très grand club qui serait sans problème dans le haut du classement en France. Et puis je n'y ai côtoyé que des internationaux, j'ai découvert la Ligue des champions et des gros matches aussi comme la Supercoupe donc je ne regrette pas d'être parti. Vous êtes prêté pour un an avec option d'achat, comment envisagez-vous votre futur ? J'aimerais bien poursuivre l'aventure mais on n'a pas encore reparlé de ça, ça va dépendre de la saison et de mes performances. C'est encore le début de saison donc on n'en est pas là. Pour l'instant, je m'attache à bien jouer et puis si ça doit venir ça viendra tout seul.Quelles sont vos relations au quotidien avec votre entraîneur, Guy Lacombe ? Ça se passe très bien. Après, c'est quelqu'un qui est très perfectionniste et exigeant. Et quand ça ne va pas ou lorsqu'il sent un relâchement, il va être là pour pousser un coup de gueule. Mais on bosse bien, il veut nous pousser au meilleur de nous-mêmes pour nous amener en haut et redonner une meilleure image de Monaco. Et si on suit son chemin, il n'y aura pas de soucis.Votre coéquipier Nenê réalise un gros début de saison avec déjà 9 buts au compteur et deux superbes coup-francs quasiment identiques lors de la dernière journée à Boulogne (3-1)... Ça peut surprendre quand on ne le connaît pas, mais à l'entraînement c'est pareil. Il a cette facilité technique, notamment pour tirer les coup-francs comme ça. On pourrait dire qu'un coup-franc pour lui c'est comme un penalty pour moi ! (rires). Et il n'apporte pas que sur coup de pied arrêté, même dans le jeu, il nous a décanté pas mal de situations. Il est donc en pleine forme, il a marqué beaucoup de buts, à nous d'en profiter, il en profite aussi.Quel regard portez-vous sur cette équipe bordelaise que vous allez affronter samedi soir, les avez-vous suivis la saison dernière ? J'ai toujours suivi le championnat, que ce soit en Russie ou en Angleterre. Cette saison, je n'ai pas trop eu l'occasion de les voir jouer à part en Ligue des champions, mais on sait ce que c'est. C'est costaud et techniquement au top. On s'attend donc à un match difficile mais tout est possible.