PSG-OM, ça se place mal

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LIGUE 1 - À un mois du clasico, les places allouées aux supporters de l'OM font polémique.

LIGUE 1 - À un mois du clasico, les places allouées aux supporters de l'OM font polémique. Verra-t-on à nouveau les joueurs de la CFA2 de l'OM fouler la pelouse du Parc des Princes, le 28 février prochain ? Nous n'en sommes pas encore là mais l'histoire semble se répéter. Vendredi, dans un "Jour à l'OM" sur OMTV, le président du club phocéen, Jean-Claude Dassier, a réaffirmé sa volonté d'obtenir du Paris SG l'octroi de 2.000 places pour les supporters marseillais à l'occasion du clasico, alors que le PSG ne souhaite n'en attribuer que 1.000. En mars 2006, une polémique identique avait abouti à une parodie de match entre une réserve de l'OM transcendée et une équipe du PSG apathique pour un 0-0 d'anthologie. Qu'en est-il de la polémique version 2010 ? À la suite des incidents du non-match du 25 octobre, reporté en raison de la grippe A, les pouvoirs publics avaient décidé, par mesure de sécurité, de limiter le nombre de places allouées aux supporters du Paris-SG à 1.000 pour la rencontre du 20 novembre (1-0). Le Paris-SG a donc envie de rendre la pareille. Problème ? Ce sont les autorités qui avaient décidé de limiter le nombre de places et non l'OM. Et le règlement de la LFP prévoit que 5% de la capacité du stade soit réservé pour les supporters adverses, soit... 2.000. Dassier : "Ce n'est pas au PSG de décider" "Nous en demandons 2.000, pas par coquetterie, mais parce que nous y avons droit, explique Dassier. Le règlement de la Ligue est clair. Ce n'est pas au PSG de décider. Il doit 2000 places pour les supporters marseillais et nous avons bien l'intention de les obtenir." L'homme fort de l'OM avance également l'argument du bon comportement des supporters en déplacement. "Depuis des années, la venue des supporters marseillais à Paris n'a jamais créée le moindre problème ou la moindre difficulté. Les supporters marseillais savent se tenir et ne sont pas violents. Il n'y a aucune raison de nous refuser ces places et nous le prendrions évidemment très mal, sauf si les pouvoirs publics avec qui nous discuterons la semaine prochaine, s'y opposaient." PSG-OM est déjà lancé.