Où va Renault ?

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Septième du classement des constructeurs, Renault vit une nouvelle saison difficile. Alors que Fernando Alonso est annoncé avec de plus en plus d'insistance du côté de chez Ferrari, l'écurie française se doit de réussir sa fin de saison. Mais en a-t-elle les moyens ?

Septième du classement des constructeurs, Renault vit une nouvelle saison difficile. Alors que Fernando Alonso est annoncé avec de plus en plus d'insistance du côté de chez Ferrari, l'écurie française se doit de réussir sa fin de saison. Mais en a-t-elle les moyens ?Le 1er juillet 1979, Jean-Pierre Jabouille, au volant de sa Yellow Tea Pot, remportait la première victoire de l'histoire de l'écurie française en F1. A l'époque la firme au losange faisait triompher le moteur turbo. Trente ans plus tard, le constat est un peu plus amer. Avec onze points, tous glanés par Fernando Alonso, Renault occupe une peu flatteuse septième au classement des constructeurs, à des années lumières des Brawn GP ou autres Red Bull.Si ces dernières sont bel et bien équipées d'un moteur Renault, leurs performances ne sont pas comparables avec celles de leur grande soeur qui ne fait de la figuration que grâce au génie de son pilote espagnol. Le Prince des Asturies semble en effet le seul à même de surpasser une voiture bien médiocre, à l'image des résultats de Nelson Piquet, incapable de ramener le moindre point depuis le début de la saison. Une année qui risque de paraître bien longue si une solution miracle n'est pas trouvé d'ici là. L'an passé à même époque, l'écurie, qui comptait 12 points, avait réussi le coup de force d'en récolter 68 sur la fin de saison avec notamment deux victoires à Singapour et au Japon.Un revirement de situation auquel Nelson Piquet ne croit pas. "L'an passé, nous avions une meilleure voiture. On progressait plus vite", explique le pilote brésilien au site autosport.com, avant de préciser: "C'est peut être aussi les autres qui ont progressé plus vite". Même son de cloche chez le Taureau des Asturies: "Nous attendons désormais de nouveau un pas en avant magique. Mais je sais qu'en réalité c'est très difficile d'être performant cette saison, et il est nécessaire de penser à l'avenir". Un avenir que l'Espagnol pourrait bien vivre loin des usines de l'écurie chère à Flavio Briatore.