Nice a un appétit de Lyon

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Martin ROY , modifié à
Après avoir flirté avec la zone de relégation lors du précédent exercice, l'OGC Nice aspire à mieux cette saison. Auteurs d'une séduisante phase de préparation, les Aiglons n'ont pas l'intention d'endosser un simple rôle de figurants face à l'Olympique Lyonnais, ce samedi, en ouverture de la 1ère journée de Ligue 1. Même si selon Eric Roy, la tâche ne s'annonce guère aisée face à "l'équipe française de la dernière décennie".

Après avoir flirté avec la zone de relégation lors du précédent exercice, l'OGC Nice aspire à mieux cette saison. Auteurs d'une séduisante phase de préparation, les Aiglons n'ont pas l'intention d'endosser un simple rôle de figurants face à l'Olympique Lyonnais, ce samedi, en ouverture de la 1ère journée de Ligue 1. Même si selon Eric Roy, la tâche ne s'annonce guère aisée face à "l'équipe française de la dernière décennie". "On peut entendre qu'ils connaissent des difficultés depuis deux, trois saisons, mais tout est relatif: ils disputent quand même la Ligue des champions". Eric Roy ne s'y trompe pas. Au moment d'évoquer l'Olympique Lyonnais, premier adversaire de l'OGC Nice cette saison, l'entraîneur des Aiglons relativise la baisse de régime entrevue chez l'ogre lyonnais ces dernières années. "L'adversaire n'est autre que l'équipe française de la dernière décennie", ajoute même le chef de file niçois. Des propos rapidement confirmés par Julien Sablé, convaincu du fait que l'OL reste une écurie de haut-rang, pour le moins difficile à manoeuvrer. "Le Lyon ne meurt jamais. Ils seront performants, ont les individualités pour et sont en train de mettre des choses en place". Pas de quoi affoler outre-mesure les Aiglons qui, à l'issue d'une phase de préparation appliquée, ponctuée par trois victoires, un match nul et une défaite, ont bien l'intention de défendre chèrement leur peau face aux protégés de Rémi Garde. D'autant que les statistiques jouent en faveur des Niçois depuis quelques années, les Lyonnais n'ayant pas été en mesure de s'imposer au stade du Ray lors des trois précédentes éditions. Un premier succès d'emblée permettrait ainsi au Gym de faire le plein de confiance, pour ensuite s'atteler à remplir ses objectifs les uns après les autres. "Nous avons à coeur de bien commencer", confirme Sablé, dépossédé de son brassard de capitaine par Didier Digard, tout droit venu de Middlesbrough. Eric Roy regarde vers le haut Lesté de nombreux joueurs en fin de contrat, à l'instar de Mamadou Bagayoko, Habib Bamogo ou autre Chaouki Ben Saada, l'OGC Nice new look, renforcé par les arrivées de Fabrice Abriel, Camel Meriem, Mickaël Poté ou Didier Digard, aborde en effet ce nouvel exercice avec des ambitions nouvelles. Outre le maintien, priorité du club, Eric Roy ne cache pas son désir de jouer les trouble-fête en s'invitant dans la première partie de tableau. "On peut penser que le PSG, Marseille, Lille vont se détacher, qu'on va retrouver un championnat semblable à ceux d'Italie, d'Angleterre, d'Espagne, dominés par le même lot de clubs. La quinzaine d'autres équipes s'affrontent. Et dans ce deuxième championnat, pourquoi ne pourrions-nous pas atteindre la Ligue des champions ?", se demande le coach des Azuréens sur le site officiel du club. Présomptueux ou ambitieux ? Une chose est sûre, l'entraîneur des Aiglons semble s'être persuadé que ses protégés avaient les armes pour redorer le blason du club, quelque peu terni par les prestations en dents de scie des Niçois ces dernières années. "La saison dernière, on a beaucoup stigmatisé le fait que nous soyons passés près de la catastrophe. Mais d'un autre côté, avec seulement trois, quatre points de plus, nous aurions basculé dans la première partie de tableau". Reste que la formation niçoise a végété dans les profondeurs du classement toute la saison durant, et qu'elle n'a pas vraiment eu l'opportunité de pouvoir titiller la première moitié de tableau...