Marseille se plante déjà

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Benoît CONTA , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - A domicile, l'OM s'incline face au Spartak Moscou (0-1).

LIGUE DES CHAMPIONS - A domicile, l'OM s'incline face au Spartak Moscou (0-1). Tout faux. Alors que l'objectif était clairement de viser les huitièmes de finale de cette Ligue des champions cuvée 2010/2011, Marseille a déjà perdu trois précieux points, mercredi face au Spartak Moscou (0-1). Si l'an passé, les Olympiens avaient mal débuté leur phase de groupe, le calibre de l'adversaire, l'AC Milan, avait servi d'excuse (1-2). Cette fois, l'équipe russe, que Didier Deschamps avait présentée comme son principal adversaire pour la qualification derrière l'ogre Chelsea, avait nettement moins une tête d'épouvantail dans un Vélodrome qui n'a longtemps demandé qu'à vibrer. Au lieu de ça, c'est bien une bronca qui a accompagné les Phocéens en fin de rencontre. Écoutez Steve Mandanda au micro de Yann Terrou : Et si face à Monaco, dimanche (2-2), les yeux étaient tournés vers une défense en papier mâché, c'est cette fois le front offensif qui a failli par manque d'efficacité. Avec plus d'une dizaine d'occasions au compteur, les attaquants marseillais ont gâché plus que de raison face à une équipe russe pas forcément très tranchante. En première période, c'est tout d'abord un bon Cheyrou qui teste les gants de Dikan avec deux frappes lointaines (7e, 16e), avant de tenter un ciseau dans la surface (45e+1). Entre temps, un combatif mais maladroit Brandão avait manqué deux fois le cadre (34e, 45e). Écoutez Didier Deschamps au micro de Yann Terrou : Au retour des vestiaires, on sent très vite qu'il manque cette pointe d'énergie en plus à des Marseillais en manque de jus. Contraint d'assister à l'arrosage de son but, Dikan sort quelques parades comme sur ce tir en pivot de Valbuena (75e), avant que Lucho ne se troue de la tête, devant le but vide (76e). Et à force de gâcher, la punition arrive. Sur un ballon en profondeur de Kombarov pour Welliton, Azpilicueta tend la jambe et expédie le ballon entre les jambes d'un Mandanda impuissant (82e). Si la sanction n'est pas forcément méritée, elle est là, froide et implacable et ce tir sur le poteau de Gignac n'y changera rien (90e +1). L'OM devra une nouvelle courir après les points.... et ses illusions.