Manchester s'offre une Cup

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Thomas PISSELET , modifié à
CARLING CUP - Les Red Devils ont battu Aston Villa en finale (2-1).

CARLING CUP - Les Red Devils ont battu Aston Villa en finale (2-1). Aston Villa espérait faire table rase du passé. Du moins des quatorze dernières années, qu'il a traversées sans glaner le moindre titre. C'est raté. Sa déveine a été de tomber, ce dimanche à Wembley, sur le gros lot en finale de la Carling Cup, à savoir un Manchester United soucieux de conserver son titre (2-1). Dommage pour l'autre club de Birmingham, qui n'a pas démérité au cours de cette rencontre en ouvrant le score très tôt par Milner, sur penalty (5e). Mais les Red Devils, eux habitués à collectionner les trophées, ont vite réagi grâce à Owen (13e) avant que Rooney ne leur offre la victoire (74e). Lors de leur première visite cette saison dans le mythique stade londonien, en août à l'occasion du Community Shield, les Mancuniens avaient eu moins de réussite face à Chelsea (2-2, 4 t.a.b. 1). Cette première récompense en 2009-10 vient donc atténuer cette déception et lance pour de bon le sprint final pour le titre en Premier League, course dont sont d'ores et déjà exclus les Villans. Pour l'heure deuxième du classement, United a sauvé l'une des coupes soulevées en 2008-09. En espérant la plus importante: celle du championnat. Tout a pourtant mal débuté pour les hommes de Sir Alex Ferguson dans ce match puisqu'Agbonlahor, séché par Vidic dans la surface, a permis à Milner de s'illustrer sur penalty en trompant Kuszczak (1-0, 5e). Problème: Aston Villa, malgré son envie évidente, n'a ensuite plus montré grand-chose jusqu'au dernier quart d'heure, quand Manchester a repris l'avantage. Il faut dire également que les champions d'Angleterre n'ont pas laissé beaucoup de temps à leurs adversaires pour savourer leur but car Owen, préféré à Rooney en attaque, a égalisé moins de dix minutes plus tard sur une passe involontaire de Dunne, qui pensait bien faire en taclant Berbatov (1-1, 13e). Rooney proche du doublé Un coup au moral des troupes de Martin O'Neill, qui ont courbé l'échine et laissé passer l'orage quand Park a touché le poteau de Friedel avant de rentrer au vestiaire (45e+2) puis lorsque Carrick a obligé le gardien américain a une belle parade en début de deuxième acte (49e). Seul Young a donné des frayeurs à la défense des Mancuniens (70e), qui ont plutôt géré leur affaire en attendant un éclair de génie. Et qui mieux que Rooney, entré à la place d'Owen avant la pause, pour sortir de la lampe ? Le buteur anglais, à la réception d'un centre de Valencia, s'est étiré de tout son long pour venir placé une tête qui est tombée dans la lucarne de Friedel (2-1, 74e). Un but qui aurait pu être suivi d'un autre quelques instants plus tard, toujours sur un centre de Valencia réceptionné par Rooney, qui a lui aussi touché du bois sur une tête appuyée au second poteau (78e). La réaction des Villans, trop tardive, a failli être efficace puisque Collins a fait trembler la transversale de Kuszczak (83e), nourrissant un peu plus encore la frustration de ses partenaires dont Dunne, trop juste sur un centre d'Agbonlahor (89e). Depuis 1996 et cette finale de Coca-Cola Cup remportée face à Leeds United (3-0), le club de Birmingham accumule les regrets. Au contraire de Manchester United qui, lui, amasse dans sa vitrine les trophées.