Lille maintient le cap

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Thomas PISSELET , modifié à
Une semaine après son résultat nul à Auxerre (1-1), Lille a renoué avec la victoire face à Toulouse (2-0) ce dimanche, en clôture de la 23e journée de Ligue 1. Deux buts, inscrits par Gervinho en première période et De Melo en fin de match, permettent aux Nordistes de maintenir un écart de cinq points au classement avec son dauphin, le Stade Rennais. L'OM est repoussé à six longueurs.

Une semaine après son résultat nul à Auxerre (1-1), Lille a renoué avec la victoire face à Toulouse (2-0) ce dimanche, en clôture de la 23e journée de Ligue 1. Deux buts, inscrits par Gervinho en première période et De Melo en fin de match, permettent aux Nordistes de maintenir un écart de cinq points au classement avec son dauphin, le Stade Rennais. L'OM est repoussé à six longueurs. Avec Lille, les surprises sont rares. Surtout à domicile, où les Dogues n'ont été mordus qu'une seule fois cette saison en championnat. C'était par l'Olympique de Marseille, le 24 octobre dernier (1-3). Toulouse, privé de onze joueurs ce dimanche, avait donc très peu de chances de contrarier un leader revanchard une semaine après son nul concédé contre Auxerre (1-1). Un leader qui, à l'issue de cette 23e journée, profite de sa courte mais ô combien méritée victoire face au TFC (2-0) pour désormais compter cinq longueurs d'avance sur son nouveau dauphin, le Stade Rennais, qui n'a pas tremblé devant Nice (2-0). Pour son 500e match en Ligue 1, Mickaël Landreau a vécu une soirée plutôt tranquille sur sa ligne. A peine a-t-il été inquiété sur un centre tir de Machado après le quart d'heure de jeu (17e). Le reste du temps, le gardien du Losc a fait le boulot, comme on dit, l'essentiel du jeu se passant de toute façon de l'autre côté du terrain, devant la cage d'un Valverde sans qui l'addition aurait été plus lourde pour les Haut-Garonnais, d'abord piégés quelques minutes avant le repos. La faute à Gervinho (1-0, 38e), à l'affût sur une frappe de Sow repoussée par le portier toulousain après une erreur d'appréciation de Congré. Toulouse, une défense aux abois Une approximation parmi tant d'autres pour la défense du TFC, qui s'est emmêlée les crayons dans une pelouse du Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq en piteux état. Que ce soit derrière ou dans l'entrejeu, les joueurs d'Alain Casanova ont multiplié les mauvaises passes et les relances hasardeuses qui, dans un bon jour pour les Lillois, leur auraient coûté bien plus cher. Mais ni Gervinho (12e, 20e) ni Sow (19e, 44e), pourtant en situation idéale, ne sont parvenus à ouvrir le score plus tôt ou à doubler la mise en première période, Valverde se montrant le plus souvent décisif, parfois un peu chanceux. Toujours aussi explosif en contres, Lille a eu des espaces après le repos mais a souvent péché dans l'avant-dernière passe. Les Toulousains auraient pu en profiter pour, sur un malentendu, arracher le point du nul. Mais le dense milieu de terrain des Dogues a bien verrouillé les débats et évité à l'arrière-garde nordiste de se mettre en difficulté. Un dialogue de sourds qui a rendu insignifiante la fin de rencontre. Seul De Melo, entré en jeu à dix minutes du terme, est parvenu à redonner un coup de fouet à ses supporters en punissant Valverde après un festival de Gervinho (2-0, 90e+4). Le TFC n'avait pas besoin de ça. Mais le Losc, même sans briller, fait rarement dans la demi-mesure.