Éliminé au premier tour des play-offs de la Conférence Ouest par Dallas l'an passé, San Antonio veut sa revanche cette saison. Toujours portés par son "Big 3" (Duncan-Ginobili-Parker), les Spurs ont notamment vu le renfort de Richard Jefferson et Antonio McDyess ainsi que du prometteur rookie DeJuan Blair.On les dit vieux, usés, souvent blessés,... "Ils" ce sont bien les San Antonio Spurs, vainqueurs de leur quatrième et dernier titre en 2007 mais sortis par les Mavericks au premier tour des play-offs la saison dernière (4-1), qui comptent bien prouver cette saison à la face du monde du basket qu'ils ne sont pas encore finis. Alors, bien sûr, les arrivées de Theo Ratliff (36 ans) et d'Antonio McDyess (35 ans) n'ont pas, malgré le départ à la retraite de Bruce Bowen (38 ans), franchement rajeuni un effectif déjà bien fourni en joueurs d'expérience, mais les Texans ont fait une bien belle pioche avec leur rookie DeJuan Blair ("Un monstre", selon Tony Parker), alors que Richard Jefferson constitue un autre renfort de choix.De quoi enthousiasmer le meneur des Bleus. "Quand je regarde l'équipe aujourd'hui, je me dis que nous avons franchi un nouveau palier, constate "TP" sur son nouveau site officiel. Notre effectif s'est vachement étoffé. Richardson est un gros talent offensif, McDyess est un bon défenseur et un excellent shooteur. On a une vraie chance de gagner le titre NBA." Les Spurs font en tout cas partie des favoris au titre suprême, si les blessures les laissent enfin tranquilles.Blair, la divine surpriseCar les hommes de Gregg Popovich n'ont pas été épargnés par les pépins physiques ces dernières saisons, Manu Ginobili étant le joueur ayant incontestablement payé le plus lourd tribut. L'Argentin a ainsi raté presque la moitié des matches de la dernière saison régulière et a passé l'été à soigner une fracture de fatigue à la jambe gauche. Et s'il n'est, selon "Pop", encore qu'à 85% de son potentiel, le champion olympique 2004 est sur la bonne voie. "Je crois que j'ai encore des choses à travailler, confiait-il avant le dernier match de préparation face aux Pacers. Les années précédentes, je me sentais prêt et je n'avais pas vraiment besoin de la pré-saison. Mais cette année c'est une nécessité pour moi et le fait d'avoir joué entre 20 et 25 minutes comme face à Oklahoma m'a beaucoup servi."