Les Spurs toujours au top

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Rémy DE SOUZA , modifié à
San Antonio s'est offert une 61e victoire cette saison en prenant le meilleur sur le Utah Jazz (111-102). Un succès qui rapproche les Spurs, déjà assurés de la première place à l'Ouest, du meilleur bilan de la Ligue et donc de l'avantage du terrain jusqu'au terme des play-offs. Tony Parker, crédité de 13 points, a laissé la vedette à Richard Jefferson, auteur de 20 points.

San Antonio s'est offert une 61e victoire cette saison en prenant le meilleur sur le Utah Jazz (111-102). Un succès qui rapproche les Spurs, déjà assurés de la première place à l'Ouest, du meilleur bilan de la Ligue et donc de l'avantage du terrain jusqu'au terme des play-offs. Tony Parker, crédité de 13 points, a laissé la vedette à Richard Jefferson, auteur de 20 points. Le match de la nuit San Antonio est bien parti pour s'offrir le titre de meilleure franchise de la saison régulière. A désormais deux matches des play-offs, les Texans ont enregistré dans la nuit de samedi à dimanche un nouveau succès pour porter leur bilan à 61 victoires pour 19 défaites. La dernière victime en date des hommes de Gregg Popovich a pour nom Utah, le Jazz quittant le AT&T Center battu (111-102) pour la dixième fois en onze rencontres. Une série noire qui illustre les difficultés d'une formation qui ne participera pas aux phases finales pour la première fois depuis cinq ans. Un genre de soucis que les Spurs, eux, ne connaissent pas. Après s'être assurés il y a quelques jours la première place de la conférence Ouest, Tony Parker et les siens visent désormais à dominer la Ligue dans sa totalité. L'enjeu est simple et ô combien important: l'avantage du terrain jusqu'à la fin des play-offs. Pour ce faire et ainsi damer le pion à des Chicago Bulls auteurs de 59 succès pour 20 revers, San Antonio tentera de terminer en beauté, mardi sur le parquet des Lakers et mercredi à Phoenix. Histoire d'être le patron de la Ligue tout en égalant le record de la franchise et ses 63 victoires obtenues lors de la saison 2005-2006. En attendant, les Spurs se sont offert une quatrième victoire de rang face au Jazz. Un succès à mettre au crédit d'un collectif une nouvelle fois diablement efficace - en attestent les sept joueurs à 10 points ou plus. A ce petit jeu, Richard Jefferson a tiré son épingle en signant pas moins de 20 points, un cap que l'ancien pensionnaire des Nets n'avait pas atteint depuis 72 rencontres, soit depuis le 10 novembre dernier. L'ailier âgé de 30 ans a notamment brillé derrière l'arc, signant un joli 4/7 et montrant l'exemple au sein d'une équipe qui, après avoir manqué ses six premiers shots, a rentré 33 des 44 suivants. Une adresse létale pour un Jazz dépassé malgré les 23 points inscrits par Al Jefferson. Tony Parker, lui, a apporté sa pierre à l'édifice victorieux en signant 13 points et 7 passes en 29 minutes. Charge désormais aux Spurs de confirmer leur excellente saison hors de leurs bases avant de connaître leur premier adversaire sur la route menant au trophée Larry O'Brien. Une cible qui reste à définir, trois franchises pouvant encore tomber face à Tim Duncan et consorts au premier tour des play-offs: les Grizzlies, les Hornets ou les Blazers. Les Français de la nuit Tony Parker n'était pas le seul représentant tricolore sur le pont. Après avoir fait ses grands débuts dans la Ligue vendredi, Pape Sy a, la nuit dernière, inscrit ses premiers points sous le maillot des Hawks. Si Atlanta s'est fait corriger à Washington (115-83), l'ancien Havrais en a profité pour glaner 9 minutes de jeu au Verizon Center, le temps d'inscrire 7 points (2/4). Sur le même parquet, mais avec le maillot de l'équipe adverse, Kévin Séraphin a été visible plus longtemps (21 minutes) mais son apport a été limité à 4 points et autant de rebonds. La stat de la nuit: 10 Comme le nombre de tirs à 3 points réussis consécutivement par Ty Lawson. Le meneur des Nuggets, crédité de 37 points lors de la victoire des siens face à Minnesota (130-106), a tout simplement gagné sa place au panthéon de la NBA en établissant un nouveau record en la matière, devançant les 9/9 réussis par Latrell Sprewell avec les Knicks en 2003 et Ben Gordon avec les Bulls en 2006. Sauf que ces deux-là n'avaient pas connu l'échec, contrairement à Lawson, malheureux sur sa onzième tentative. "C'était un show, a estimé son entraîneur George Karl. C'était marrant d'assister à ça. C'est quand même assez inhabituel d'être aussi chaud. J'aurais juste aimé que ce soit 10/10."