Les notes: Azpilicueta s'est déchaîné

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Par William-Alexandre Proust , modifié à
L'Olympique de Marseille a facilement balayé une très faible formation parisienne (3-0), dimanche soir, lors du Clasico qui clôturait la 15e journée de Ligue 1. Toute l'équipe phocéenne a répondu présente, surtout les latéraux. César Azpilicueta a d'ailleurs livré l'un de ses meilleurs matches sous le maillot ciel et blanc.

L'Olympique de Marseille a facilement balayé une très faible formation parisienne (3-0), dimanche soir, lors du Clasico qui clôturait la 15e journée de Ligue 1. Toute l'équipe phocéenne a répondu présente, surtout les latéraux. César Azpilicueta a d'ailleurs livré l'un de ses meilleurs matches sous le maillot ciel et blanc. César AZPILICUETA: 7.5 L'Espagnol a livré une solide prestation dans son couloir et a bien contenu Nenê, en plus de proposer des solutions offensivement. Il s'offre un superbe débordement que Lucho ne peut conclure (47e). Il s'entend bien avec Morgan Amalfitano et est à la passe sur le premier but de Loïc Rémy (9e). L'un de ses meilleurs matches sous le maillot olympien. --------------------------------------------------- Steve MANDANDA: 5.5 Toujours difficile de noter un joueur au chômage technique. Car le Paris Saint-Germain a été tellement mauvais qu'il n'a pas cadré une seule frappe. Le portier des Bleus a néanmoins été inquiété sur un tir de Momo Sissoko sur le poteau (35e). Dans ces conditions, lui ou un autre aurait été autant utile, même si l'ancien Havrais a du talent à revendre dans les interventions aériennes. Souleymane DIAWARA: 6.5 Encore impérial dans les duels, aériens ou au sol, il sait mettre le pied là où il faut, comme lorsque Kévin Gameiro manque d'être lancé seul face au but sur un coup franc rapidement tiré (17e). Il brille aussi en taclant Mevlut Erding dans la surface de réparation alors que le Turc allait frapper au but à 10 mètres dans un angle fermé (71e). Très bonne qualité de passe sinon. Nicolas NKOULOU: 6 Tout comme Souleymane Diawara, il n'a pas beaucoup de boulot à faire face à une équipe parisienne cataclysmique. Mais comme le Sénégalais, le Camerounais a répondu présent et devait quand même surveiller le malheureux Kévin Gameiro, finalement sevré de ballons et sorti à l'heure de jeu. Face à Mevlut Erding, il reste également bien en place. C'est Nenê qui a failli le surprendre en première période, lorsque le Brésilien profitait d'une intervention ratée de sa part pour entrer dans la surface de réparation. Il s'est montré par ailleurs plutôt précis dans ses transmissions de balles. Jérémy MOREL: 7 Il a été déterminant dans son couloir. Ce match a souri aux latéraux, et son entente avec André Ayew a été précieuse pour l'équilibre olympien, César Azpilicueta et Morgan Amalfitano s'étant bien trouvés sur le côté droit aussi. Capable de faire souffler le Vélodrome en dégageant au loin des ballons chauds (14e) comme en muselant Kévin Gameiro avant d'assurer en retrait et permettre à l'OM de se relancer (24e). Il touche aussi un très grand nombre de ballons, plus d'une soixantaine. Alou DIARRA: 5.5 Prestation mitigée de l'international tricolore. S'il fait preuve d'une bonne volonté, il se montre encore maladroit et ne touche pas énormément de ballons. Il est plutôt précis dans ses passes, c'est déjà ça, même si on l'a encore vu alterner le bon et le moins bon dans un rôle qui, face à ce genre d'oppositions aussi faibles, ne lui permet pas d'enflammer le Vélodrome et laisser une excellente impression. Stéphane MBIA: 6 Sa nervosité manque de lui jouer des tours et l'on a craint le pire pour lui lorsqu'il a écopé d'un carton jaune assez tôt dans le match (13e) pour un acte d'antijeu sur Jérémy Ménez. Il brille aussi dans ses anticipations, qui lui permettent d'être à plusieurs reprises au bon endroit au bon moment. Il est remplacé (73e) par Charles KABORÉ, auteur d'une belle entrée. On a senti chez le Burkinabè une réelle envie d'apporter sa pierre à l'édifice. Lucho GONZALEZ: 6 Titulaire surprise, il prouve sa hargne d'entrée de jeu en commettant une faute dès les toutes premières secondes de jeu. Il tente des choses difficiles avec plus ou moins de réussite, mais il se dépense beaucoup et affiche un bon volume de jeu. Il est remplacé (64e) par Benoît CHEYROU, auteur d'une dernière demi-heure pas transcendante, mais loin d'être médiocre tout de même. André AYEW: 6 Discret en début de match et auteur de quelques pertes de balles fâcheuses, il redresse la barre grâce à sa hargne et sa motivation, comme d'habitude. Dès le retour des vestiaires, il se met au diapason de son équipe et se montre dangereux, jusqu'à inscrire le troisième but avec, il est vrai, un peu de chance car c'est Marcos Ceara qui dévie la trajectoire du ballon dans son but (83e). Morgan AMALFITANO: 7 L'un des hommes clés du succès marseillais. Il a mis du temps à se mettre en évidence, mais il abat une seconde période excellente. Agressif dans la conquête du ballon, il marque le but du break d'une superbe frappe croisée à ras de terre (65e) avant de délivrer un très bon centre pour André Ayew sur le troisième but. Son sens de l'anticipation lui permet d'intercepter des ballons chauds, comme sur l'une des très rares offensives parisiennes (78e). Loïc RÉMY: 6.5 Il ne reste qu'une demi-heure sur le pré, victime d'une mauvaise chute synonyme de petite entorse, mais il n'a pas été titularisé pour rien. Sur un centre déposé au point de penalty, il trompe Salvatore Sirigu d'un gros coup de tête après s'être défait de Diego Lugano par un enchaînement appel-contre appel. Une demi-heure de belle facture. Il est remplacé par Jordan AYEW (6), qui le remplace au pied levé même s'il s'illustre encore par son incapacité à contenir ses nerfs. Un gros rush mal conclu par Lucho (49e) lui permet de se mettre le Vélodrome dans sa poche, qu'il contribue à faire exploser sur cette passe décisive pleine de sang-froid pour Morgan Amalfitano sur le deuxième but.