Les Bleus se testent

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'équipe de France s'apprête à disputer un tournoi amical dès vendredi. L'Autriche, la Belgique et la République tchèque devraient permettre aux Bleus, finalement privés de Joakim Noah, de tester leurs forces à deux semaines du début des repêchages pour l'Euro 2009.

L'équipe de France s'apprête à disputer un tournoi amical dès vendredi. L'Autriche, la Belgique et la République tchèque devraient permettre aux Bleus, finalement privés de Joakim Noah, de tester leurs forces à deux semaines du début des repêchages pour l'Euro 2009.Répétition générale pour les Bleus. Le temps presse, le tournoi de repêchages qualificatif pour l'Euro 2009, du 7 au 20 septembre prochains en Pologne, n'est plus que dans deux semaines et jusque-là, l'équipe de France n'a eu qu'un match amical à se mettre sous la dent, dimanche dernier à Vichy, contre la République centrafricaine. Après deux jours de repos, les joueurs de Vincent Collet se sont donc retrouvés à Strasbourg, mercredi, pour enfin entrer dans le vif du sujet. Au programme de ce deuxième stage estival: trois matches en trois jours face à l'Autriche, la Belgique puis la République tchèque. Des adversaires du calibre de ce que les Bleus vont retrouver au mois d'août dans leur groupe (la Belgique étant d'ailleurs dans l'autre poule, ndlr). Autant dire que ces rencontres vont constituer un bon indicateur pour le sélectionneur national. Vu le potentiel de son groupe, il n'a donc a priori aucune raison de s'en faire pour ces trois matches.Sans Joakim NoahSauf que le passé récent de cette équipe de France, absente des derniers Jeux Olympiques de Pékin et contrainte d'en passer par des repêchages après une campagne de qualification à l'Euro désastreuse en septembre dernier, l'oblige à une certaine réserve qui, vu le peu de préparation, est logique.L'autre tâche qui attend le sélectionneur, c'est de réduire son effectif. Actuellement, quatorze joueurs sont à Strasbourg. Et il y a foule à l'intérieur. Une foule que Joakim Noah va bel et bien quitter dès dimanche soir pour retourner travailler sa condition physique à Chicago, malgré les tentatives du staff tricolore pour le retenir jusqu'au bout. "On ne va pas déclencher les hostilités, on souhaite conserver une relation de confiance avec les Bulls pour l'avenir. Il n'est venu que quinze jours, mais c'est tout de même une avancée globale", apprécie Patrick Beesley, directeur des Bleus, dans L'Equipe