Lourde défaite de l'équipe de France ce lundi face aux Etats-Unis 3 sets à 0 (25-16, 25-14, 25-23) lors de son premier match du troisième tour du Mondial italien. Jamais dans le coup, les hommes de Philippe Blain ont été dominés dans tous les secteurs de jeu et voient les demi-finales s'éloigner. Inverser la tendance contre l'Italie, chez elle mercredi, paraît improbable. La porte des demi-finales s'est bien refermée pour l'équipe de France. Opposés aux Etats-Unis ce lundi, à l'occasion de leur premier match du troisième tour du Mondial, les Bleus se sont lourdement inclinés, dominés trois sets à zéro face aux champions olympiques en titre (25-16, 25-14, 25-23). Ce cinglant revers signe quasiment la fin de l'aventure des hommes de Philippe Blain en Italie puisqu'on les voit mal faire tourner le scenario en leur faveur mercredi face aux Italiens, devant leur public et dans une formule qui est largement favorable au pays hôte. La France, finaliste du dernier Euro, n'a jamais été en mesure de gêner les Américains, solides au service et dominateurs en contre. L'absence sur blessure d'Antonin Rouzier, le meilleur marqueur français depuis le début de la compétition (17,6 points de moyenne), a beaucoup handicapé les Bleus. Mais c'est surtout l'état d'esprit des Tricolores qui est sujet à caution. Malgré un léger mieux dans le troisième set, le capitaine Oliver Kieffer et ses coéquipiers ont paru bien impuissant sur le terrain, laissant émerger le souvenir de la gifle reçue face à ces mêmes Américains en 2007 lors du tournoi final de la Ligue mondiale, dernière rencontre en date entre les deux équipes. Sonnés, les joueurs de Blain avaient le regard dans le vide après la balle de match. Comme s'ils ne savaient plus où ils étaient... Pour encore espérer décrocher un billet pour le dernier carré de la compétition, les Français doivent désormais compter sur une large victoire italienne mardi contre les Américains, avant de dominer, là aussi largement, les Italiens mercredi. Hypothèse qui paraît peu probable. Mais avec les sombres arrangements constatés lors de ce Mondial, les Bleus peuvent encore y croire. Un comble au vu du niveau de jeu et de la détermination en berne affichés à Rome.