Les Bleues avaient soif de revanche

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M.R. , modifié à
L'équipe de France féminine de basket a parfaitement abordé la deuxième phase de ces championnats d'Europe par une victoire de prestige face à l'Espagne (79-55), son bourreau du Mondial 2010. Grâce notamment à un dernier quart temps de gala, les Bleues ont confirmé leurs bonnes dispositions sur le sol polonais, malgré le couac face à la Lettonie, et tenteront de rééditer pareille performance face au Monténégro, vendredi.

L'équipe de France féminine de basket a parfaitement abordé la deuxième phase de ces championnats d'Europe par une victoire de prestige face à l'Espagne (79-55), son bourreau du Mondial 2010. Grâce notamment à un dernier quart temps de gala, les Bleues ont confirmé leurs bonnes dispositions sur le sol polonais, malgré le couac face à la Lettonie, et tenteront de rééditer pareille performance face au Monténégro, vendredi. Animée par un irrépressible sentiment de revanche, l'équipe de France féminine de basket est entrée de la meilleure des manières dans cette deuxième phase du Championnat d'Europe, en étrillant l'Espagne (79-55), son bourreau du Mondial 2010, mercredi, à Katowice. Pas perturbées outre-mesure par leur faux-pas concédé face à la Lettonie (59-56) lors de la première phase, les Bleues ont laissé entrevoir un état d'esprit irréprochable, notamment lors de l'ultime quart-temps, qui leur a permis de se payer le scalp d'une sélection ibérique bien en place mais trop irrégulière au shoot, et de voir d'un bon oeil la suite de leur aventure continentale. "A nous de réussir collectivement à mettre en place, défensivement ou offensivement, ce qui est demandé". Le message d'Emilie Gomis est visiblement bien passé auprès de ses coéquipières, ce mercredi. Les choses ont pourtant mis un certain temps à se décanter pour des Bleues trop peu entreprenantes qui, face à des Espagnoles bien regroupées défensivement, ont bien du mal à trouver leurs intervalles en début de rencontre. Mais peu à peu, les Françaises se libèrent et parviennent à bousculer leurs adversaires du soir aux abords de l'arceau (17-15). Un quatrième quart-temps complètement fou Le début de second quart-temps ne fait que confirmer le regain de forme des Bleues qui, grâce notamment à une incessante pression défensive et à l'adresse de Miyem et Gomis, parviennent à alimenter le tableau d'affichage (27-19). La blessure d'Emeline Ndongue à la cheville droite, l'une des pièces maîtresses du dispositif tactique de Pierre Vincent, vient néanmoins noircir le tableau et permet aux Espagnoles de se refaire la cerise juste avant la pause en recollant les Bleues, à trois points (30-27). Le retard pris en début de second acte en raison d'un filet décroché a d'ailleurs le mérite de réveiller le clan espagnol qui, sous l'impulsion d'une Torrens des grands soirs, intenable à trois points, parvient à renverser la situation à l'issue du troisième quart-temps (46-48). Pas de quoi décontenancer les Tricolores qui profitent des largesses de la défense ibérique pour relancer la machine. Commence alors une véritable démonstration de force des protégées de Pierre Vincent qui, grâce à une habilité à trois points, chose peu entrevue depuis le début du match, et à une solidarité défensive hors du commun, parviennent à renverser la vapeur au terme d'un incroyable quart-temps qui les verra inscrire pas moins de 33 points. L'insolente adresse de Gruda (17 points) et Miyem (16 points), lors de ce dernier round, aura ainsi permis à l'équipe de France de se détacher et de s'envoler vers une victoire de haut-rang face au meilleur ennemi espagnol (79-55). Reste à confirmer toutes ces belles dispositions, dès vendredi, face au Monténégro afin de s'assurer une place en quarts de finale.