Leproux : "Paris n'est pas en crise"

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LIGUE 1 - Robin Leproux a tenu à dédramatiser la situation du PSG ce lundi.

LIGUE 1 - Robin Leproux a tenu à dédramatiser la situation du PSG ce lundi. "Paris n'est pas en crise." Si l'on interprétait cette phrase de Robin Leproux à l'aune du classement actuel du Paris-SG (14e) et de ses quatre défaites en cinq matches (à Guingamp en Coupe, à Lille et à Lyon en Championnat, contre Monaco), la phrase du président parisien pourrait prêter à sourire. Mais comme nombre d'observateurs, il a vu du mieux lors des deux derniers matches. "La défaite à Lyon, c'est l'histoire de notre saison, on fait du jeu, on gagne presque, on fait presque match nul, mais il y a une grosse faute personnelle, un placement inapproprié et hop, ça fait basculer le match. On travaille, on fait du jeu mais on est insuffisants sur les résultats. D'une manière ou d'une autre, on ne peut pas accepter ce genre de résultats à Paris." Leproux: "La qualification en Ligue des champions ? Pas un objectif" Pour autant, Robin Leproux ne remet pas en cause le travail de son entraîneur, auquel il a renouvelé sa confiance : "Je ne me pose aucune question sur l'avenir d'Antoine Kombouaré au club", a-t-il dit. Le président du PSG préfère évoquer la réception de Lorient, samedi, au Parc. "Avec l'effectif qui est le nôtre, on ne doit pas être à la 14e place, souligne-t-il. Il faut maintenant trouver les solutions, Il y a un déficit de concentration, de mental. Il faut notamment aborder les vingt dernières minutes différemment." Et lorsqu'on lui parle de retrouver la première partie de tableau ou de viser plus haut, la réaction du président ne se fait pas attendre : "J'ai arrêté les mathématiques, on ne fait plus de calcul d'apothicaire. Maintenant, on va aborder les matches individuellement, sans compter le nombre de points qui nous sépare de telle ou telle compétition." Enfin, selon lui, l'objectif de qualification n'a jamais été à l'ordre du jour: "Que ce soit Antoine ou moi, on n'avait pas pris cet objectif donc on ne va pas se le donner aujourd'hui." D'où, peut-être, l'absence de crise.