Le Top 10 des couacs de l'année (2/2)

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TOUS SPORTS - Drôles, décalées et ironiques, ces dix histoires ont marqué l'année sportive.

1. La grève des Bleus

Une Une "Va te faire enc..., sale fils de p...". Une conférence de presse avec un joueur qui lance la "chasse au traître". Un autre joueur qui s'invite à TéléFoot en claquettes. Un médecin qui lance son chronomètre. Des joueurs qui font la grève de l'entraînement. Un sélectionneur qui lit une lettre. Un bus qui redémarre. 48 heures de nuit pour le football français. A lire :Top 5 des articles les plus lus

On remet ça ?

Et maintenant ? Laurent Blanc est un nouveau sélectionneur apprécié et déjà performant. Fernand Duchaussoy a pris la suite de Jean-Pierre Escalettes à la tête d'une fédération française qui ne cessent d'en perdre, des têtes (Lambert, Thuram,...). Patrice Evra et Franck Ribéry attendent leur retour en Bleu. Nicolas Anelka et Thierry Henry ne sont pas pressés de lâcher leurs primes. Et Raymond Domenech joue au poker.

2. Le steak de Contador

Qui aurait pu parier un jour que la traçabilité d'un steak pourrait décider du nom d'un vainqueur du Tour de France ? Après son contrôle positif au clenbutérol, le triple vainqueur de l'épreuve (2007, 2009 et 2010) a accusé la pièce d'aloyau qui lui avait spécialement été ramenée d'Espagne. Dans un rapport rendu public en novembre, l'Agence mondiale de lutte contre le dopage révèle pourtant qu'"aucune trace de clenbutérol n'a été trouvée dans les recherches et les analyses effectuées sur les échantillons de viande." Rien n'explique donc ces traces infinitésimales de ce produit. A moins que derrière ces résidus, ne se cache une autotransfusion sanguine, une hypothèse soulevée fin septembre par L'Equipe. A lire : Contador : l'AMA n'y croit pas

Regardez ce débat diffusé sur France 24 :

Et maintenant ? Alberto Contador, qui risque une suspension de deux ans, devrait être fixé sur son cas au mois de janvier. Le Tribunal arbitral du sport devrait trancher dans une affaire complexe qui n'a pas livré tous ses secrets.

3. Les aveux de Zahia

En avril, Zahia D. devient la femme la plus célèbre du football français. La jeune escort-girl prétend avoir eu des relations sexuelles tarifées avec trois joueurs de l'équipe de France, quand elle était mineure avec Franck Ribéry et Karim Benzema et quand elle était majeure avec Sidney Govou. Govou "n'a strictement rien à se reprocher", Karim Benzema a un "alibi". Seul Ribéry avoue, lui, avoir fait venir "Zahia et une copine" à Munich. "Elles viennent pour coucher avec moi, pour mon nom, parce que j'ai de l'argent, parce qu'elles voulaient passer un bon moment", explique lors des auditions Ribéry, qui, en 2010, avec ses blessures à répétition, aura connu plutôt des mauvais moments... A lire : Une escort-girl au coeur du scandale

Désolé, pas de vidéo disponible.

Et maintenant ? Ribéry a retrouvé le chemin des filets avec le Bayern, mais pas encore l'équipe de France. Zahia, elle, pourrait faire son retour dans la petite lucarne en 2011. En Allemagne, bien sûr.

4. Le vacarme des vuvuzelas

Les vuvuzelas ont été la vraie révélation de la Coupe du monde. Ces instruments au bruit infernal, évoquant un troupeau d'éléphants ou une ruche en furie, ont été la bande-son de l'édition 2010. "J'ai toujours dit que l'Afrique avait un rythme différent, un son différent", a plaidé à l'époque Sepp Blatter. Faux, car ces bourdonnements intempestifs, on les entend régulièrement en Russie. C'est surtout le foot, ses chants et ses encouragements, qui ont un son différent. A lire :Les vuvuzelas leur "tapent sur les nerfs"

Même Christian Jeanpierre est monté au créneau sur Europe 1 :

Et maintenant ? La FIFA a décidé de confier la Coupe du monde 2018 à la Russie. Bref, nos tympans n'ont pas fini de souffrir. Quant aux vuvuzelas sud-africaines, un site propose de les recycler en boucles d'oreille ou en abat-jours.

5. Le moteur de Cancellara

On le sait, Fabian Cancellara EST un gros moteur. Mais de là à ce qu'il AIT un moteur, il y a un pas que la télévision publique italienne, la Rai, a franchi. Lors d’un reportage, vidéos à l’appui, elle laissait supposer que le Suisse avait pu utiliser un modèle de vélo équipé d'un petit moteur (50 watts) lors de ses victoires sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. On peut être sûr d'une chose : Tom Boonen, qui avait pris un éclat dans les deux cas, n'avait pas de moteur, lui. A lire : Cancellara, un moteur sous la pédale ?

Regardez la démonstration de la télévision italienne :

Et maintenant ? Le dopage mécanique a été pris au sérieux par l'UCI, qui a institué un scanner de vélos à l'arrivée des principales courses. Cancellara, lui, a terminé l'année en trombe en devenant champion du monde du contre-la-montre. A 51,6 km/h de moyenne.

Lire aussi : Le Top 10 des couacs de l'année (1/2)