Le Real trop fort pour le Milan

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Olivier CHAUVET , modifié à
Le Real Madrid a fait un grand pas vers les huitièmes de finale de la Ligue des champions en s'imposant avec la manière face à l'AC Milan (2-0), mardi à Santiago-Bernabeu, grâce à des buts de Ronaldo (13e) et Özil (14e). Vainqueurs de leurs trois premiers matches de poules, les hommes de Mourinho occupent la première place du groupe G avec cinq points d'avance sur le club transalpin et l'Ajax, vainqueur d'Auxerre (2-1).

Le Real Madrid a fait un grand pas vers les huitièmes de finale de la Ligue des champions en s'imposant avec la manière face à l'AC Milan (2-0), mardi à Santiago-Bernabeu, grâce à des buts de Ronaldo (13e) et Özil (14e). Vainqueurs de leurs trois premiers matches de poules, les hommes de Mourinho occupent la première place du groupe G avec cinq points d'avance sur le club transalpin et l'Ajax, vainqueur d'Auxerre (2-1). Battu par l'AC Milan à Santiago-Bernabeu la saison dernière en phase de poules de la Ligue des champions (2-3), le Real Madrid a pris sa revanche mardi sur sa pelouse en dominant facilement le club rossonero (2-0). Un succès qui s'est rapidement dessiné pour les Merengue, avec deux buts dans le premier quart d'heure de Cristiano Ronaldo et Özil. Grâce à ce succès, la Maison blanche conclut ses matches allers sur un sans-faute et a déjà un pied en huitièmes de finale, à l'inverse des Lombards, qui devront batailler avec l'Ajax Amsterdam pour obtenir le deuxième billet qualificatif. Auteur d'un doublé ce week-end à Malaga (4-1), Cristiano Ronaldo prouve à chaque rencontre qu'il est sur le chemin de la très grande forme. D'entrée, le Portugais, aligné sur le flanc gauche de l'attaque, met au supplice Zambrotta. Le Ballon d'or 2008 va d'ailleurs faire plier le Milan en deux minutes seulement. Suite à un coup franc concédé à l'entrée de la surface par Pato pour une poussette sur Xabi Alonso, Ronaldo adresse une frappe enroulée à mi-hauteur qui transperce le mur transalpin et trompe Amelia (1-0, 13e). A peine le temps pour les Rossoneri de digérer cette ouverture du score que l'ancien mancunien accélère de nouveau côté gauche et centre en retrait pour Özil. Le tir sans contrôle de l'international allemand est dévié de l'épaule par Bonera, qui prend à contre-pied son propre gardien (2-0, 14e). L'accolade de Mourinho à Ronaldinho Vexés, les hommes de Massimo Allegri tentent de réduire rapidement la marque, mais c'était sans compter sur le talent de Casillas, qui sort de sa lucarne un coup franc bien travaillé de Pirlo (29e). Quelques minutes plus tard, Ronaldinho sert parfaitement Seedorf sur la gauche de la surface. Le Néerlandais frappe sans se poser de question, mais le cuir s'envole au-dessus de la transversale madrilène (34e). Après avoir laissé passer l'orage, les troupes de José Mourinho accélèrent de nouveau pour se mettre à l'abri avant le repos. Ronaldo part tout seul sur la gauche et adresse une frappe puissante de 25 m, détournée par Amelia (37e). Dans tous les bons coups, le natif de Funchal joue ensuite en une-deux avec Özil, le gardien transalpin est toutefois encore là pour dévier le tir croisé du meneur de jeu de la Mannschaft (44e). De retour des vestiaires, les Madrilènes gèrent tranquillement leur avantage et se montrent même encore dangereux sur une tête de Higuain (52e) - préféré une fois de plus à Benzema entré en toute fin de match (88e) - et une frappe au-dessus de Khedira (63e). L'intensité de la rencontre étant retombée, Allegri choisit de faire entrer Robinho, un ancien de la Maison blanche, à la place de Ronaldinho (72e). Sifflé par le public madrilène, l'ancien Barcelonais récolte en revanche une accolade de la part de Mourinho. Le score ne bougera plus. Trop fébrile en défense, l'AC Milan n'a pas soutenu la comparaison. Souvent trop esseulé en pointe, Ibrahimovic s'est beaucoup démené et a souvent essayé de jouer en déviation, mais sans résultat. Toujours deuxièmes avec une différence de buts légèrement meilleure que l'Ajax, les Rossoneri tenteront de prendre leur revanche face au Real dans quinze jours à San Siro, avant d'aller à Auxerre puis d'accueillir les Néerlandais pour leur dernier match, qui pourrait bien s'avérer décisif.