Le Real aura son clasico puissance 4

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AXEL CAPRON , modifié à
Il y aura bien quatre clasicos lors des trois semaines à venir ! Large vainqueur de Tottenham en quart de finale aller (4-0), le Real a assuré sa qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions mercredi, s'imposant 1-0 à White Hart Lane. Les hommes de José Mourinho défieront Barcelone en demi-finales, une équipe catalane qui se dresse sur leur route dès samedi, en Liga...

Il y aura bien quatre clasicos lors des trois semaines à venir ! Large vainqueur de Tottenham en quart de finale aller (4-0), le Real a assuré sa qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions mercredi, s'imposant 1-0 à White Hart Lane. Les hommes de José Mourinho défieront Barcelone en demi-finales, une équipe catalane qui se dresse sur leur route dès samedi, en Liga... Tottenham avait statistiquement 0% de chances de se qualifier pour les demi-finales une semaine après avoir pris l'eau à dix contre onze à Santiago-Bernabeu (4-0), le miracle n'a pas eu lieu pour des Spurs qui, malgré le bruyant soutien de leurs supporters, ne l'auront même jamais entrevu mercredi soir lors du quart de finale retour. Pire, la formation londonienne n'est même pas parvenue à sauver l'honneur, à savoir gagner, s'inclinant sur la plus petite des marges (0-1) sur une énorme faute de main du gardien, Gomes, coutumier du fait, après une frappe de Ronaldo. Et comme devant, les attaquants, à l'image d'un Pavlyuchenko qui a tout raté et surtout souligné combien Peter Crouch a manqué, ont été presque aussi maladroits que le portier brésilien, Tottenham quitte la compétition la tête basse, avec cependant la satisfaction d'avoir offert à ses fans un premier quart de finale de Ligue des champions, qui en appellera peut-être d'autres. De son côté, le Real, sans être génial, a fait son travail, se qualifier pour les demi-finales, avec une victoire certes grandement facilitée par l'adversaire, mais en préservant également sa cage inviolée, ce qui, pour le perfectionniste José Mourinho, est toujours une bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que son compatriote Ricardo Carvalho, averti en première période suite à un tacle en retard sur Huddlestone, sera suspendu pour la demi-finale aller le 27 avril à Santiago-Bernabeu, ce qui l'obligera à recomposer sa défense centrale en replaçant Sergio Ramos dans l'axe au côté d'Albiol. Pour le reste, le technicien portugais a pu faire souffler une partie de ses joueurs: Benzema est resté sur le banc 75 minutes, Higuain toute la partie, Ronaldo, auteur de son sixième but de la saison en C1, a joué une heure, tout comme Sergio Ramos, qui a ainsi évité de prendre un avertissement qui l'aurait également privé de demi-finale aller. Voilà donc le Real lancé dans un fabuleux face-à-face en quatre épisodes (un match de Liga, une finale de Coupe du Roi le 20 avril, la demi-finale de C1) contre son grand rival barcelonais. Le premier, sans doute le moins important compte tenu de l'écart de huit points qui sépare les deux équipes au classement de la Liga, est prévu dès samedi à Madrid. Pavlyuchenko caviarde... De ce quart de finale retour sans aucun suspense, on ne retiendra pas grand-chose, si ce n'est la belle ambiance au coup d'envoi, malheureusement trop vite éteinte par l'impuissance des Londoniens. Certes, en refusant un penalty à Bale puis Modric lors des cinq premières minutes, M. Rizzoli, qui récidivera à la demi-heure de jeu sur une faute pourtant plus évidente d'Albiol sur Pavlyuchenko, n'a rien fait pour mettre un peu de piment dans la partie, Pavlyuchenko non plus, lui qui a «caviardé» ses occasions, notamment en trouvant les tribunes sur un service parfait de Lennon (27e) ou en ne cadrant pas sa tête sur un bon centre de Van der Vaart (58e). La rentrée à l'heure de jeu de Defoe apportera plus de vigueur aux Spurs, l'international anglais obligeant Casillas à boxer en corner sa première frappe (63e), puis trouvant le poteau sur une tête piquée sur un corner (74e). Bien trop peu cependant pour inquiéter un Real sûr de lui et qui s'est créé quelques opportunités, par Sergio Ramos, dont la tête a été sortie de sa lucarne par Gomes (37e), Kaka, qui a failli tromper Gomes sur son premier ballon (66e), ou Marcelo, d'un subtil lob au-dessus (78e). Le seul but de la partie a été inscrit sur une «demi-occasion», en l'occurrence une frappe tendue de Ronaldo sur Gomes qui, inexplicablement, s'emmêlera les gants, confirmant que s'il peut parfois sortir de grands arrêts, il est également capable de bourdes qui, à ce niveau, ne pardonnent pas. Une piste de recrutement pour les dirigeants des Spurs s'ils veulent voir leur club continuer à grandir en Europe dans les années à venir...