Le Racing écrase tout sur son passage

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RUGBY - Septième victoire consécutive pour le Racing-Métro 92, vainqueur de Biarritz (23-20).

Le Racing-Métro 92 n'en finit pas de gagner. Mercredi en match en retard de la 12e journée du Top 14, les Racingmen ont dominé le Biarritz Olympique sur sa pelouse (23-20) et remontent à la cinquième place, grâce à une série de sept succès consécutifs.Le promu francilien se porte bien. Très bien même puisque le Racing peut se vanter de présenter en ce début décembre une série de sept victoires consécutives. La dernière, obtenue mercredi soir à Biarritz, envoie ainsi les hommes de Pierre Berbizier à la cinquième place du classement, devant des Toulonnais qu'ils affronteront justement à Colombes dimanche prochain pour une affiche prometteuse de la 15e journée. "On a fait ce qu'il fallait pour gagner un match à l'extérieur. C'est toujours difficile contre Biarritz mais on a fait une grosse prestation. Maintenant, on est capable de gagner chez un gros", déclarait Sébastien Chabal, devant les caméras de Canal + Sport.Invité ensuite à revenir sur la large défaite des Bleus contre les Blacks, le deuxième ligne international refusait poliment d'évoquer le sujet, se justifiant par un "Depuis dimanche, j'ai la tête au Racing et je ne parlerai que de mon club.". Si le Racing-Métro 92 se porte bien, les joueurs du BO ont mal au crâne, eux qui comptaient sur ce match en retard de la 12e journée pour effacer la petite déculotée reçue cinq jours plus tôt à Castres (34-6). "On ne peut plus se permettre de perdre le moindre match à domicile en vue de la qualification en fin de saison", avait prévenu Jack Isaac, un des entraîneurs basques. Il a dû y croire quand les siens semblaient maîtriser les débats jusqu'à l'heure de jeu.Après une première période résumée au tableau d'affichage par le duel des buteurs, Yachvili-Wisniewski, deux pénalités chacun (6-6), Biarritz campait sérieusement dans les 30 mètres adverses au retour des vestiaires. Une franche domination concrétisée par un essai de Ngwenya servi par une offrande de Yachvili dont le long coup de pied renversé trouvait l'ailier américain esseulé dans le coin gauche. Avec la transformation du demi de mêlée basque, les protégés de Serge Blanco creusaient un premier écart (13-6, 43e) avant un deuxième, pensait-on tant la pression était forte sur la ligne francilienne. Barcella, entré en seconde période, déboulait ainsi à toute vitesse et n'avait plus qu'à transmettre à Molcard pour un nouvel essai, mais le puissant pilier du XV de France envoyait le cuir largement hors de portée de son camarade (49e).Le BO toujours à la peineCette énorme occasion gâchée allait coïncider avec le réveil des Racingmen qui avaient jusque-là subi mais sans rompre, opposant une défense agressive. Et puis, Nallet et ses coéquipiers allaient également être boostés par une vilaine faute basque. Chassé par Saubade en direction de l'en-but, Hunt dégageait volontairement de la main en ballon mort ce qui poussait l'arbitre à désigner immédiatement un essai de pénalité, transformé (13-13, 56e), avant un drop de Wisniewski (13-16, 60e). Le match venait de changer d'âme et Biarritz était devenu sensiblement vulnérable, alors que le Racing montait en régime et prenait de la consistance dans tous les domaines. Un phénomène des vases communicants fatal aux Biarrots qui étaient bien lents par exemple face à la vitesse de Bobo qui profitait parfaitement d'un contre (66e, 13-23). Yachvili avait même perdu son adresse au pied sur deux pénalités (62, 74e) et son essai en fin de rencontre (73e, 20-23) ne changera rien malgré une dernière poussée basque dans les arrêts de jeu. Champion de France à trois reprises dans cette décennie, le BO est décidément bien loin de ses années glorieuses.