Le PSG dit merci à Chantôme

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PAUL ROUGET , modifié à
Bousculé à Dortmund lors de la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa, le Paris Saint-Germain a finalement accroché un match nul à quelques secondes de la fin (1-1), grâce à Clément Chantôme. Un résultat qui, s'il met un terme à la série d'invincibilité des gardiens parisiens, permet au PSG de conserver la tête du groupe J.

Bousculé à Dortmund lors de la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa, le Paris Saint-Germain a finalement accroché un match nul à quelques secondes de la fin (1-1), grâce à Clément Chantôme. Un résultat qui, s'il met un terme à la série d'invincibilité des gardiens parisiens, permet au PSG de conserver la tête du groupe J. 725 minutes. Entamée à Sochaux le 29 août dernier, la série d'invincibilité des gardiens parisiens - 45 minutes pour Coupet, 680 pour Edel - aura donc pris fin jeudi soir après 725 minutes du côté du Signal Iduna Park de Dortmund, sur un penalty de Sahin à la 50e minute de jeu. Mais si Edel et les Parisiens ne sont plus invincibles, ils restent toujours invaincus depuis ce déplacement dans le Doubs, et c'est bien là l'essentiel. Car ils ont réussi, grâce à une réalisation de Chantôme dans les toutes dernières minutes de jeu, à arracher sur la pelouse du Borussia un match nul presque inespéré (1-1), qui leur permet de conserver la première place du Groupe J devant Séville, vainqueur à Lviv (1-0). Ils n'auront pourtant su se montrer dangereux qu'à la fin de chaque mi-temps, face à une formation qui a démontré, à l'image du saignant duo Barrios-Kagawa, qu'elle n'était pas leader et meilleure attaque de Bundesliga pour rien. Mais il aurait été trop cruel pour les joueurs de la capitale de s'incliner sur le penalty généreux obtenu par les Allemands, Sakho réussissant son tacle sur Blaszczykowski après l'avoir, il est vrai, préalablement mais légèrement accroché. Un défenseur central qui avait conservé sa place de titulaire au sein d'une équipe presque remaniée de moitié par rapport à leur dernière sortie toulousaine, Camara, Bodmer, Makelele, Sessegnon et Luyindula faisant leur retour dans le onze de départ, respectivement au détriment d'Armand, Chantôme, Clément, Giuly et Hoarau. Hoarau et Chantôme décisifs Une composition et des choix qui manquent toutefois rapidement de donner tort à Antoine Kombouaré. Après une première alerte sur une tête d'Hummels (12e), c'est en effet Barrios qui manque d'ouvrir le score d'une déviation inspirée qui heurte le poteau d'un Edel largement battu sur ce coup (14e), avant un nouveau coup de chaud sur corner, encore grâce à Barrios (25e). Bien timides dans un premier temps, les Parisiens doivent eux patienter jusqu'à la 20e minute de jeu pour s'offrir un premier tir cadré, oeuvre de Luyindula, en pivot. Une première banderille vite suivie de deux nouvelles opportunités, d'abord sur une tête de Camara au ras du poteau (35e), puis un tir de Luyindula dans le petit filet après une longue touche de Jallet (36e). Mais cette bonne période parisienne ne dure pas et dès la reprise, les Allemands reprennent le contrôle des opérations. Subotic fait ainsi passer un frisson dans le dos des - rares - supporters du PSG ayant fait le déplacement (48e), avant que Sahin ne transforme le penalty obtenu, dans les conditions que l'on sait, par Blaszczykowski (1-0, 50e). Lewandowski s'y met à son tour mais ne trouve pas le cadre (67e). Sakho manque alors de se refaire de la tête, une tentative sauvée sur sa ligne par le même Lewandowski (71e). Les entrées successives de Hoarau et Chantôme vont ensuite s'avérer décisives, et si le Réunionnais manque de justesse sur un contre joué avec Sessegnon (79e), l'ancien Espoir ne rate lui pas le cadre, de près et en force, après une touche de Jallet prolongée par Hoarau (1-1, 87e). Quand ça veut bien rigoler...