Le PSG bute sur Ospina

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Thomas PISSELET , modifié à
Trois jours après son deuxième succès en Ligue Europa, Paris n'a pas trouvé la faille contre Nice (0-0), ce dimanche au Parc des Princes, lors de la 8e journée de Ligue 1. Le PSG, désormais septième, regrettera ses multiples occasions manquées, ou plutôt sauvées par Ospina. Tombeur de Montpellier (3-1), Lille grimpe sur le podium avant le match entre Rennes et Toulouse.

Trois jours après son deuxième succès en Ligue Europa, Paris n'a pas trouvé la faille contre Nice (0-0), ce dimanche au Parc des Princes, lors de la 8e journée de Ligue 1. Le PSG, désormais septième, regrettera ses multiples occasions manquées, ou plutôt sauvées par Ospina. Paris a montré ses deux visages. L'un solide en défense, l'autre maladroit en attaque. Une inconstance qui ne suffit pas à enchaîner les victoires. Trois jours après avoir battu le Karpaty Lviv en Ligue Europa (2-0), le PSG n'avait plus toute la fraîcheur nécessaire pour tenir le rythme contre Nice, ce dimanche au Parc des Princes. C'est sans doute pour cela qu'il a tenté de plier cette rencontre de la 8e journée assez vite. Mais l'OGCN, absent des débats durant les quarante-cinq premières minutes, a tenu bon et arraché un point qui n'arrange personne (0-0). Un point que le Gym, sauvé par un Ospina impérial sur sa ligne, peut tout de même savourer. Sans leur gardien colombien, les hommes d'Eric Roy seraient rentrés les valises pleines. Mais ses arrêts n'expliquent pas tout, selon Hoarau. "On est à domicile, on avait à coeur de poursuivre la série, a-t-il déclaré sur Foot+. Ospina nous sort quelques situations, on a essayé de produire du jeu et de ne pas être naïfs pour se faire prendre en contre. On continue de ne pas prendre de but mais avec ce qu'on a devant, c'est frustrant de ne pas concrétiser." Le PSG, qui reste invaincu depuis fin août et un déplacement à Sochaux (1-3), a pourtant tout fait pour l'emporter. Jusqu'à priver Nice de ballon. Il faut dire que le Gym, quand il l'a eu, n'a jamais vraiment trop su quoi en faire en première période. Les Azuréens, à peine dangereux sur un coup franc cadré mais trop mou de Ljuboja (9e), ont éprouvé les pires difficultés à enchaîner trois passes et trouver leur seul attaquant en pointe. Le pressing au milieu du terrain des Parisiens y a été pour beaucoup. Avec plus de réussite face au but, ou plutôt sans un très bon Ospina, les hommes d'Antoine Kombouaré auraient sans aucun doute trouvé la faille. Erding-Hoarau, une attaque en panne Un coup à droite avec un Giuly très en jambes, un coup à gauche où Nenê s'est pas mal démené, les joueurs de la capitale ont enchaîné les incursions dangereuses en première période. Mais ni Hoarau, d'une frappe écrasée sur un service en retrait (27e) puis de la tête (33e), ni Erding, lui aussi du crâne (34e), n'ont su tromper la vigilance du gardien niçois, également impeccable sur une lourde frappe lointaine de Jallet en début de rencontre (11e). Autant d'occasions manquées qui ont réveillé l'OGC Nice, bien plus percutant au retour des vestiaires. Ainsi a-t-il fallu un beau retour de Chantôme devant Faé (49e), après une sortie hasardeuse d'Edel, pour éviter que le Parc des Princes, même dégarni dans les virages, gronde. Idem quelques instants plus tard quand, sur un centre de Ljuboja au second poteau, Mounier a vu sa tentative contrée par Jallet (53e). Nettement plus poreux dans l'entrejeu qu'avant la pause malgré le gros abattage de Chantôme, le PSG a laissé beaucoup trop d'espaces aux Niçois et ce n'est pas en contres, avec un Erding très maladroit remplacé peu après l'heure de jeu par Luyindula, qu'il a pu retrouver le fil de cette partie. L'entrée de Sessegnon a certes apporté aux siens la percussion qui leur manquait, mais elle n'a pas déstabilisé un Ospina à nouveau décisif sur un tir en taclant de Nenê (85e). "Toute l'équipe a été solidaire, a apprécié le portier sud-américain. On avait beaucoup parlé avant le match de cette notion de solidarité." A ce niveau-là, le PSG, désormais septième, est servi. Seule lui manque l'efficacité.