Le Mans condamné à l'exploit

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Thomas PISSELET , modifié à
Il y a, a priori, une classe d'écart entre Le Mans et le Khimki Moscou, qui s'affrontent ce mardi soir au troisième et dernier tour préliminaire de l'Euroligue. Mais si le MSB veut rejoindre Cholet, unique club français déjà qualifié pour la phase régulière, il devra combler ce fossé. J.D. Jackson y croit.

Il y a, a priori, une classe d'écart entre Le Mans et le Khimki Moscou, qui s'affrontent ce mardi soir au troisième et dernier tour préliminaire de l'Euroligue. Mais si le MSB veut rejoindre Cholet, unique club français déjà qualifié pour la phase régulière, il devra combler ce fossé. J.D. Jackson y croit. Ce tour préliminaire nouvelle formule est si long que c'est quand tout se termine qu'en réalité, tout commence. Après avoir éliminé le club turc du Banvit BK puis Villeurbanne dans un duel fratricide, Le Mans doit finir le travail contre le Khimki Moscou pour rejoindre Cholet, d'ores et déjà qualifié pour la phase de poules en vertu de son statut de champion de France. Y aura-t-il une nouvelle fois deux équipes de Pro A en Euroligue cette saison ? La mission qui attend le MSB est quasi impossible. Les Sarthois sont, sur le papier, inférieurs aux ogres russes, entraînés par le sélectionneur de l'Espagne Sergio Scariolo. "C'est clair que Khimki sera favori, concède d'ailleurs dans Ouest-France le coach franco-canadien J.D. Jackson. C'est un véritable challenge pour nous. Il va falloir jouer deux matches extraordinaires face à une telle armada. On ne veut pas avoir de regrets." J.D. Jackson: "Tout est possible" Le Mans, qualifié malgré sa défaite au match retour contre l'Asvel à l'Astroballe la semaine dernière (71-63), n'aura, cette fois encore, pas l'avantage du terrain. La pression est donc un peu plus importante à la veille du premier acte, mardi soir à Antarès, puisque les Manceaux iront chercher la victoire, si possible avec de la marge, pour se mettre à l'abri avant la seconde manche trois jours plus tard à Moscou. La grande forme affichée par Diot, qui s'est reposé cet été pour soigner un dos douloureux, est un motif d'espoir pour le MSB, tout comme la bonne tenue de Lombahé-Kahudi et Koffi. Mais que valent-ils comparé aux joueurs du Khimki, une équipe qui a accédé au Top 16 en 2009-10 ? Fridzon, Dmitriev, Savrasenko et Monya sont tous internationaux russes, Lopez est la doublure de Rubio en sélection espagnole et Planinic a du vécu au plus haut niveau continental. "Même s'il n'en est pas loin, ce n'est pas non plus le CSKA Moscou ou Vitoria, rappelle J.D. Jackson à propos du club de la banlieue moscovite, qui n'a à son palmarès qu'une Coupe de Russie, en 2008. On peut prétendre inquiéter cette équipe. Elle est favorite mais tout est possible." Alors autant y croire.